Portrait : Flora Niagne, l'ivoiro-sénégalaise qui parle 8 différentes langues





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Titulaire d’un doctorat en langues étrangères appliquées au droit et au commerce international, et d’un master en gestion d’entreprises et communication décroché dans la prestigieuse Université d’Oxford, Flora Niagne est une polyglotte qui parle couramment 8 langues (Arabe, Russe, Espagnol, Anglais, Portugais, Allemand, etc). A 36 ans, elle jongle avec les langues étrangères à son aise.  Un atout qui lui a permis d’assurer le rôle d’interprète à travers plusieurs conférences dans le monde.

Flora est aujourd’hui installé à Abidjan où elle interagit avec le reste du monde depuis son cabinet "Eclair Consulting" sis à Abidjan-Cocody. Malgré ses nombreux atouts, Flora reste toujours attachés à ses valeurs africaines.

 Née à Grand-Bereby, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire, elle effectue son cursus primaire et secondaire à Daloa et à Abidjan. Sa passion pour les langues étrangères n’a pas dilué son amour pour les langues locales comme le Dioula, le Guéré et le Wolof (langue locale Sénégalaise).

Flora Niagne déplore cependant  le manque d’engouement de la jeunesse d’aujourd’hui à la chose littéraire, surtout aux langues étrangères. Pourtant, un secteur porteur qui nourrit son homme. Fort de tout ce constat elle a mis en place un concept d’After-work dénommé "A lire et à boire". Café littéraire au cours duquel un auteur expose le contenu de son œuvre au public. Le tout dans une ambiance et en dégustant du vin.

"C’est une manière pour nous de faire la promotion de la lecture, du livre et des écrivains qui sont les garants du savoir. Il existe peu de plateformes qui mettent les écrivains en lumière en Côte-d’Ivoire. "A lire et à boire" veut se positionner aujourd’hui comme la lucarne parfaite pour les écrivains", a-t-elle relevé.Selon elle, le plus dur dans tout cet exercice est de tenir le rythme. "Il faut beaucoup de concentration pour ne pas passer à côté des mots" assure-t-elle. Pour être à la hauteur de ses tâches, elle consulte permanemment un docteur en psychologie pour l’aider à contrôler sa respiration et pouvoir évacuer le stress.

La polyglotte de 36ans avec en poche un doctorat en langue étrangère et une bonne expérience culturelle à l’étranger compte une centaine de clients à son portefeuille. Quand elle n’interprète pas, elle donne des cours de langues à une clientèle privée. Cette ivoiro-sénégalaise  révélée lors d’une interview ne pas vouloir dormir sur ses lauriers Pour ce faire, elle continu d’explorer d’autres langues à l’instar du mandarin, avec pour objectif la conquête de l’empire du milieu.

Solange ARALAMON

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