Dix candidats de l’opposition ont demandé le mardi 5 janvier l’annulation de la réélection du président Faustin Archange Touadéra dans un scrutin qu’ils jugent "discrédité ", n’ayant permis qu’à un électeur sur deux de pouvoir voter dans ce pays où la guerre civile est ravivée par une nouvelle offensive rebelle, a relayé le journal le monde.
L’Autorité nationale des élections (ANE) avait annoncé lundi que M. Touadéra avait obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour le 27 décembre dernier, 53,92 %, mais la Cour constitutionnelle a jusqu’au 19 janvier pour valider ce résultat après les recours annoncés par l’opposition.
" Les résultats sont proclamés, je ne peux que m’en réjouir, comme tous ceux qui ont soutenu le président et c’est un vote de rejet de la violence ", s’est félicité Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement.
Khady Sanogo (stagiaire)