2021, une année d’espoir





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La Rédaction de Générations Nouvelles souhaite une bonne et heureuse année 2021 à ses lecteurs et à l’ensemble des populations. Un grand changement est attendu.

2021 a été accueillie à travers le monde comme un vaisseau sauveur dans lequel tous étaient impatients de s’engouffrer fuyant la tempête de 2020. Pour l’humanité durement affectée par tant d’épreuves en 2020, 2021 est donc arrivé comme un refuge.

Dans ce Nouvel An, nous espérons alors retrouver une année normale après tant de dérèglements survenus en 2020 du fait de la pandémie à coronavirus. Cette maladie a désagréablement surpris le monde entier avec son lot de morts, et de mesures de restrictions. Durant de longs mois, des milliers de décès ont été enregistrés chaque jour, des populations entières confinées chez elles, le trafic aérien presqu’à l’arrêt, d’autres secteurs économiques vitaux au ralenti, des compétitions sportives et autres grandes rencontres internationales annulées. 

Face à ce virus parti de la Chine, l’humanité a constaté son impuissance et a même parfois pensé à sa fin.

Bien que relativement moins touché, le continent africain en a souffert. La psychose générale a, en effet, négativement impacté la vie sociale et les activités économiques. Des mesures de chômage techniques ont livré à eux-mêmes des chefs de familles, y compris dans notre secteur, celui de la presse privée.

Par ailleurs, l’image maléfique de 2020 a été renforcée par la disparition de grandes figures victimes ou non de la Covid-19. On peut citer la star mondiale du football l’argentin Diégo Maradona, le célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango, des anciens Présidents en Afrique de l’Ouest comme le Ghanéen Jerry Rawlins, le Malien Amadou Toumani Touré.

En Côte d’Ivoire, on n’oubliera pas de sitôt le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, ou celui de l’ex-Président du Cosim Cheick Aima Boikary Fofana.

Devant tant de malheurs, sortir de 2020 et l’entrée dans 2021 était devenue une course contre la montre.

Dans le pays d’Alassane Ouattara, l’année écoulée a été, en outre, ternie par la mort de dizaines de citoyens victimes de la volonté du Rhdp de se maintenir au pouvoir par tous les moyens. 

Après un bilan aussi sombre, l’avènement de 2021 renferme donc beaucoup d’espoir. D’abord pour l’humanité qui souhaite moins souffrir des conséquences du coronavirus. Cet espoir est surtout nourri par la découverte de vaccins contre ce virus mortel. On rêve alors d’une année avec moins de décès causés par la pandémie. Une année avec un regain de dynamisme dans les activités économiques pour moins de chômage et moins de pauvreté.

En Côte d’Ivoire, les attentes sont naturellement plus élevées. A l’approche des prochaines élections législatives, les Ivoiriens ont encore la peur au ventre. Ils auraient tellement aimé que ces élections ne provoquent pas de nouveaux dégâts matériels et des pertes en vie humaine. Ils ont simplement soif de démocratie. Mais aussi et surtout de justice. Car la Justice ivoirienne a une grande part de responsabilité dans les crises politiques successives, elle qui se laisse à chaque fois instrumentaliser par les tenants du pouvoir pour exclure du jeu électoral ou emprisonner des opposants gênants. Gageons donc que 2021 soit la fin de ce cycle qui traumatise l’Ivoirien. Que les décideurs soient effectivement animés de la volonté de sortir le pays de la déchirure actuelle pour construire une Nation véritablement unie.

 

Cissé Sindou

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