La mairie de Grand-Bassam veut prévenir les conflits et violences avant, pendant et après les futures échéances électorales. C'est pourquoi, en partenariat avec le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), elle a décidé de former les acteurs sur le processus électoral afin de créer un climat de confiance entre les parties-prenantes. Cette formation permettra de renforcer les capacités des participants en matière de communication non violente, aux messages de paix, à l'éducation civique, à éviter les propos haineux, ...
C’est l’idée qui a favorisé l’organisation d’un séminaire de formation et de sensibilisation en vue de parvenir à la paix durable post-électorale, le jeudi 17 décembre 2020, à N’Sa Hôtel de Grand-Bassam.
"Notre souhait est que ces assises contribuent fortement et nous permettent de resserrer le tissu social distendu, en nous fondant sur ce que nous avons en partage, une terre de naissance ou d’adoption, une culture et des valeurs", a déclaré le maire Jean-Louis Moulot, selon qui, la sensibilisation des leaders d’opinion et de la population peut contribuer à prévenir les tensions socio-politiques.
La "présentation générale des principes démocratique dans un état de droit" et trois modules qui avaient pour thèmes : "Le processus électorale, connaissance des phases électorales et voies de recours démocratiques", "Prévention des conflits en période électorale (avant pendant et après) et "La notion de cohésion sociale et le vivre ensemble entre population autochtones et allogènes" ont permis aux personnes ressources invitées pour la circonstance d’entretenir les séminaristes sur l’importance de la cohésion sociale.
La représentante résidente de l'Unesco, Anne Lemaistre, Mme Karamoko, représentant le Président de l'Uvicoci, M. Michel Séka, Directeur de la cohésion sociale, Représentant le ministre de la solidarité et de la cohésion sociale, Mme Ida Camara, SG de préfecture, représentant Mme le Préfet du département de Grand-Bassam et M. Lath Mekedje Jacques, représentant le Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL) ont participé à ce séminaire.
Solange ARALAMON