On n’effraie pas une femme enceinte avec de la banane, disait le ministre Balla Kéita. Le disant, il voulait faire comprendre à ses compatriotes que ça ne servait à rien de vouloir apprendre à un singe comment faire la grimace comme Bédié et ses suiveurs sont en train de faire en ce moment avec le Président Ouattara. Eh bien, le président du Pdci a décidé, de façon unilatérale, de suspendre le dialogue entamé avec le président de la République. Un dialogue qui lui a pourtant permis d’obtenir la levée du blocus de sa résidence et celle de ses compagnons du Conseil national de transition. Ayant recouvré la liberté d’aller et venir et obtenu la mise à disposition des militaires membres de sa garde rapprochée, N’Zueba pose désormais des préalables avant le dialogue pour le retour de la paix définitive. Cette moribonde opposition se surestimant, croit pouvoir effrayer ou intimider le Rhdp par une sorte de chantage qui ne dit pas son nom. Si Ouattara ne libère pas Guikahué, Affi et tous les voyous et bandits qui ont commis des meurtres abominables, brûlé des autobus de la Sotra et détruit les urnes, lui, Bédié ne discutera plus avec Ouattara. Eh alors ? Serait-on tenté de se le demander. Si Ouattara ne discute pas avec Bédié, que perdra-t-il dans le rapport des forces qui détiennent la réalité du pouvoir ? Que peut faire encore cette opposition qu’elle n’a pas fait avant, pendant et après l’élection du 31 octobre ? Les arrêts très suspects de la Cour africaine des droits de l’Homme, pardon de la Cour des quatre pays africains, ont été jetés à la poubelle. L’appel à la désobéissance civile a échoué, le boycott actif a échoué, la mise en place du Conseil national de Transition a échoué. L’appel direct aux militaires à se soulever contre le Président Ouattara a échoué. La tentative de généralisation des conflits communautaires a échoué. Le prétendu désaccord entre Ouattara et Macron ou avec les institutions internationales comme l’Onu est apparu comme du vent, rien que du vent. Le monde entier, du moins tout ce qui compte sur la planète terre, a félicité le chef de l’Etat ivoirien pour sa brillante réélection là où on disait qu’il n’y aurait pas d’élection. Ces opposants qui disaient qu’il n’y aurait pas du tout d’élection en Côte d’Ivoire ravalent aujourd’hui leurs vomissures pour reconnaitre qu’il y a eu élection avec un taux de participation qui serait de 10%. Même à 2%, ils reconnaissent au moins que ce qui s’est passé en Côte Ivoire le 31 octobre est bel et bien une élection.
La campagne malhonnête en cours, orchestrée par certaines Ong comme Amnesty international et certains médias occidentaux arrimés à des cabinets de communication, est encore vouée à l’échec. Malgré toutes les manœuvres ourdies contre lui, le Président Ouattara est resté debout. En clair, l’opposition a montré tout ce qu’elle avait dans le ventre. Sa moisson n’a pas atteint la promesse des fleurs. Elle a réalisé que les Ivoiriens ne la suivent plus. Bédié lui-même a été bloqué pendant une semaine dans la résidence étatique qu’il occupe sans qu’aucune mouche ne proteste dans ce pays. L’opposition est le vrai bénéficiaire du dialogue proposé par Ouattara. C’est elle qui croupit dans les geôles et vit dans la clandestinité. Soit elle saisit la perche, montre son poids dans les prochaines législatives, soit elle boycotte tout comme les GOR de 2011 à 2020. Cela n’arrêtera pas le train du développement piloté par Alassane Ouattara. Comme quoi, dans la vie, chacun doit connaitre son poids et éviter de se surestimer et se prendre pour ce qu’il n’est pas.
S.W