Depuis Sinfra, Alassane Ouattara charge ses opposants





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Le président de la République, Alassane Ouattara, n'a pas été tendre avec ses opposants, lors de sa visite d'État dans la Marahoué, précisément à l’étape de Sinfra. Profitant en effet de l'hommage qu'il rendait au ministre Zoro Bi Épiphane au terrain Douafla de ce chef-lieu de département, il a roué l'opposition dans les brancards.
" Je voudrais rendre hommage à mon jeune frère Zoro Bi Épiphane Ballo, secrétaire d'État au renforcement des capacités. Si vous me donnez un peu de temps, je vous expliquerai mes liens avec Zoro Bi Épiphane. Beaucoup ne se souviennent pas, mais en 1999, quand je suis rentré du Fonds monétaire international et que j'ai décidé d'être candidat à l'élection présidentielle de 2000, bien évidemment, étant née à Dimbokro, j'ai demandé à mon frère aîné, feu Sinaly Ouattara, d'aller chercher mon certificat de nationalité au tribunal de Dimbokro. Il est allé le faire et il est tombé sur un jeune magistrat qui s'appelait Zoro Bi Épiphane. Il était juge au tribunal de Dimbokro. Sa réputation de magistrat intègre, droit, incorruptible avait été déjà établie. Bien évidemment, il m'a donné mon certificat de nationalité. Qu'est-ce que Zoro Bi Épiphane n'a pas vécu ? Pour ceux qui sont des donneurs de leçons aujourd'hui, ces gens qui n'ont jamais respecté le droit, ni la justice, ils ont pourchassé Épiphane. Il a dû s'exiler d'abord au Burkina Faso et ensuite en Belgique pendant des années parce que le pouvoir en place considérait qu'il ne devait pas donner à Alassane Ouattara, son certificat parce qu'ils savaient que si Alassane Ouattara était candidat en 2000, il aurait été président de la République depuis 2000", a-t-il expliqué. Avant de poursuivre : " Ils ont donc décidé d'annuler ce certificat de nationalité. Nous sommes allés en appel à Bouaké et ils ont annulé à nouveau le certificat de nationalité. Tout cela pour rendre Alassane Ouattara inéligible. Quand j'entends ces donneurs de leçons aujourd'hui, quelle honte. Ils ont créé les problèmes de la Côte d'Ivoire. Ils sont responsables de tous les maux que la Côte d'Ivoire a vécus parce qu'ils n'ont pas respecté le droit, ils n'ont pas respecté les institutions". Le président Ouattara a enfoncé le clou en avançant : " Qu'ils continuent leur désobéissance civile, nous, nous sommes au travail ici, nous travaillons pour tous les Ivoiriens sans exception".

Modeste KONÉ

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