Pour l'année scolaire 2020-2021, le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle a arrêté d’importantes décisions rendues publiques, par la ministre elle-même. C'est au cours de la réunion de rentrée scolaire qui s'est tenue au lycée d'excellence Alassane Ouattara de l'amitié ivoiro-chinoise de Grand-Bassam, qu'elle a fait savoir que l'année scolaire 2020-2021 se fera en deux semestres.
"Au titre du calendrier des examens-apprentissages, nous optons pour l'organisation de l'année scolaire en deux semestres", a fait savoir la ministre Kandia Camara.
Au titre de la gestion du groupe classe et de l'espace de l'école, le ministère a décidé de la création et de l'instauration de comités de veille Covid-19 au sein des établissements scolaires, en charge de la sensibilisation axée sur la lutte contre la propagation de la pandémie, l'activation des clubs santé. Il a été également arrêté l'observance stricte de l'ordre et de la discipline en rapport avec la pandémie, le respect des consignes de protection, le port obligatoire du masque de protection par tous, le respect de l'interdiction de se serrer les mains et des accolades, etc.
L'État a décidé, au titre de la pédagogie et de la formation continue, la remise à niveau systématique des élèves pendant les huit premières semaines de l'année scolaire, le réaménagement des programmes éducatifs adaptés au nouveau contexte, etc.
La ministre Kandia Camara a annoncé le renforcement de l’encadrement pédagogique avec le recrutement exceptionnel de 1211 conseillers pédagogiques du préscolaire et du primaire et de 400 encadreurs pédagogiques du secondaire.
Le thème de l’année scolaire 2020-2021 est, a fait savoir la première responsable de l'Éducation nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, qu'en rapport avec les enjeux et en relation avec les ambitions du système éducatif ivoirien : "Ensemble pour école résiliente et compétitive".
"Ce thème nous plonge de plain-pied dans une lutte déterminée contre l'inaction et le manque de perspectives. Il interpelle les consciences individuelles et collectives face à l'urgence et la nécessité d'agir ensemble, vite et bien, dans un contexte manifestement sensible", a expliqué l'oratrice.
Modeste KONÉ