Le ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire, dans un communiqué, a insisté sur le fait que la "suspension de l’installation du Conseil municipal du Plateau demeure une mesure conservatoire, devant permettre la manisfestion de la vérité, relativement à la plainte portée contre M. Jacques Ehouo."
Le document constate que la mise sous délégation spéciale de la mairie du Plateau suscite "des interprétations tendancieuses" visant à faire croire que "cette mesure, ainsi que celle de la révocation de l’ex-maire Akossi Bendjo, seraient orientées contre des cadres d’une communauté ou d’un parti politique donné". C’est pourquoi, le ministère précise-t-il que les faits reprochés à ces deux personnalités ne les visent "nullement, en raison ni de leur origine ethnique ni de leur appartenance politique".
Le ministère rappelle donc que c’est la diffusion de propos faisant peser de graves menaces sur la cohésion nationale et de l’ordre public, "telles que constatée", tombe sous le coup des dispositions du code pénal et informe de ce que "ses services ont été instruits à l’effet de rechercher et appréhender les auteurs ainsi que les commanditaires de tels actes pour qu’ils en répondent devant les juridictions".
Jacques Ehouo a été inculpé pour son implication dans "un dossier de détournement de deniers publics".
Modeste KONÉ