Côte d'Ivoire : quatre morts dans des violences liées à la candidature d'Alassane Ouattara





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Au moins quatre personnes sont mortes mercredi et jeudi en Côte d'Ivoire dans des violences liées à la candidature controversée à un troisième mandat du président Alassane Ouattara.


Des violences liées à la candidature controversée à un troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara ont fait au moins quatre morts depuis mercredi 12 août.
La situation se tend de plus en plus à l'approche du scrutin du 31 octobre, dix ans après la crise née de la présidentielle de 2010, qui avait fait 3 000 morts et vu Alassane Ouattara accéder au pouvoir. 
Des violences liées à la candidature controversée à un troisième mandat du président ivoirien Alassane Ouattara ont fait au moins quatre morts depuis mercredi 12 août.
La situation se tend de plus en plus à l'approche du scrutin du 31 octobre, dix ans après la crise née de la présidentielle de 2010, qui avait fait 3 000 morts et vu Alassane Ouattara accéder au pouvoir.
L'opposition et des membres de la société civile avaient appelé à manifester jeudi alors que les autorités avaient interdit tout rassemblement pour non-respect "des procédures appropriées".
À Bonoua, dans le sud-est du pays, fief de l'ex-première dame Simone Gbagbo, un jeune homme de 18 ans a été tué lors de heurts avec les forces de l'ordre. "Le commissariat de Bonoua a été saccagé par les manifestants en colère", a témoigné Hervé Niamkey, un habitant. La situation était tendue jeudi soir dans cette ville traversée par la voie internationale qui relie Abidjan au Ghana.
La veille, des violences avaient fait trois morts à Daoukro, fief de l'ancien président Henri Konan Bédié, 86 ans, ancien allié de Ouattara mais qui juge sa candidature à un troisième mandat "illégale". Lui-même a été investi comme candidat à la présidentielle par le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), la principale formation d'opposition.
Les victimes ont été tuées dans des affrontements entre ses partisans et des jeunes favorables au président Ouattara. "Le calme revient timidement, mais nous déplorons trois morts", a indiqué une source sécuritaire, sous couvert de l'anonymat. Des témoins ont aussi fait état de trois morts.

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