Le président Laurent Gbagbo qui a fait une demande de passeport en vue de son retour en Côte d’Ivoire rassure les autorités ivoiriennes de ce que son retour s’inscrit dans un esprit de réconciliation.
Après plusieurs tentatives infructueuses auprès du ministère des affaires étrangères pour l’obtention d’un passeport diplomatique, Laurent Gbagbo a introduit une demande de passeport ordinaire.
Après un Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Sidi Touré a informé que "les requêtes de documents administratifs de l’ancien président, Laurent Gbagbo, à savoir un passeport de service, un casier judiciaire et un certificat de nationalité sont en cours de traitement par les autorités compétentes".
" Le Président Gbagbo tient à rappeler aux autorités ivoiriennes que son retour en Côte d’Ivoire, et l’exercice démocratique de son droit de vote s’inscrivent dans un esprit de réconciliation qui ne devrait pas les inquiéter", a fait savoir l’avocate de Laurent Gbagbo, maitre Habiba Touré dans un communiqué.
Le 31 août, il a été remis à Michel Gbagbo, fils de Laurent Gbagbo, un casier judiciaire qui « présente une condamnation intervenue le 29 octobre », au grand étonnement de l’avocate qui ajoute que le concerné n’a pourtant pas reçu "ni convocation, ni décision judiciaire".
Tout en s’étonnant qu’« une simple demande de passeport, document auquel tout citoyen ivoirien a droit, aurait entraîné autant de réactions incompréhensibles et infondées, de la part des autorités ivoiriennes, et ce par l’intermédiaire de la CEI et des autorités judiciaires, l’avocate rassure que "quels que soient les désagréments qu’on lui cause, le Président Gbagbo entend rentrer chez lui, et se veut rassurant".
Lambert KOUAME