Le président américain Donald Trump est formellement accusé de “meurtre et terrorisme” par l’Iran. Ce lundi 29 juin, la république islamique a annoncé, via l’agence de presse officielle du régime, avoir émis un mandat d’arrêt contre le président des États-Unis.
En cause, la mort de Qassem Soleimani, l’un des principaux personnages du régime iranien. Le 3 janvier dernier, le président américain avait effectivement ordonné -sans en informer le Parlement- une frappe de drone contre un convoi iranien à Bagdad, en Irak, avec l’objectif de tuer le numéro 2 officieux du régime de Téhéran.
Cette offensive américaine avait eu lieu trois jours après un raid des pro-iraniens contre la “zone verte” de Bagdad où se trouvent les lieux de pouvoir occidentaux en Irak, et notamment l’ambassade des États-Unis. Une démonstration de force visant à montrer les muscles de l’Iran face aux Américains.
L’aide d’Interpol sollicitée
Six mois plus tard donc, l’Iran a décidé de donner suites aux menaces de réplique émises à l’époque en poursuivant formellement Donald Trump ainsi que 35 autres personnes responsables à divers niveaux du raid contre Qassem Soleimani, le défunt chef du corps des Gardiens de la révolution islamique.
Solange ARALAMON