Le secteur privé a souhaité un allègement des critères d’éligibilité aux Fonds surtout pour le secteur informel dont la plupart des dossiers sont rejetés, rapporte une note d’information transmise, mercredi, à l’AIP.
Une préoccupation qui a été prise en compte par le comité de gestion du Fonds d’appui au secteur informel (FASI), lors de la réunion hebdomadaire, au 20ème étage de l’immeuble SCIAM, présidée par la conseillère technique au ministère de l’Economie et des Finances Christiane Duncan en collaboration avec la Secrétaire Exécutif du Comité de Concertation État/ Secteur Privé (CCESP) Mariam Fadiga Fofana.
Lors de la précédente de la réunion, le président du comité de gestion du Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI), Oguié Sain, avait expliqué que pour bénéficier de cette subvention, il fallait exercer dans le secteur informel et préalablement reconnu comme tel, c’est-à-dire, entreprendre une activité légale mais qui ne respecte pas les obligations fiscales et sociales.
Le postulant devrait ensuite prouver qu’il est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes. Il devrait justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées et disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité, rappelle-t-on.
Le secteur privé a plaidé pour l’allègement de ces critères afin de permettre aux acteurs dont les activités ont été impactées par le Covid-19 de bénéficier de cette manne financière de 100 milliards F CFA du gouvernement dans le cadre du plan de riposte économique, social et humanitaire.
Dix milliards F CFA de ce Fonds ont été débloquée pour assurer une phase transitoire. Celle-ci permettra de subventionner les activités dans les secteurs du transport et de la restauration à hauteur de 300 000 F CFA et de 200 000 F CFA maximum les activités de commerce et d’artisanat.
(AIP)