Dans sa tribune "Les jeudis de Mamadou Koulibaly" du 11 juin 2020, le président de LIDER a comparé la mort de George Floyd en particulier et la situation des Afro-américains en général à celle des populations africaines. Il considère que ce que G. Floyd a vécu est ce que vivent les peuples africains tous les jours. La seule différence est que ce dernier, lui, avait des droits qui ont étés bafoués (Il pouvait notamment se soigner dignement, il avait un véhicule et vivait décemment), contrairement aux Africains dont les droits ne sont même pas reconnus.
"Mais comment voulez-vous reconnaitre des droits à des citoyens quand au commencement vous ne connaissez pas ces droits", s’indigne-t-il.
Mamadou Koulibaly considère que les droits des populations africaines sont bafoués. " C’est comme si on prenait ses droits, on mettait le genou dessus jusqu’à les étouffer", compare-t-il. "Comment celles-ci peuvent elles s’indigner face au cas de George Floyd quand pour elles il est privilégié", s’interroge-t-il. Ajoutant : "Là-bas, ils appellent ça racisme. Mais et nous, comment on appelle ça, lorsque chez nous c’est la majorité qui est opprimée ?"
Pour lui, les droits de l’Homme sont bafoués en Afrique et les populations ne bénéficient pas toujours des richesses naturelles de son sol. "Elles sont encore à ce niveau où leurs préoccupations sont de trouver à manger, où dormir, comment se soigner et comment vivre en sécurité", déplore-t-il.
Marie-Claude N'da (stagiaire)