Les fêtes de fin d’année se sont déroulées, comme à l’accoutumé, dans la joie et dans l’allégresse. Même si la plus grande partie de la jeunesse ivoirienne n’a pas dérogé à ''la règle'', c’est-à-dire célébrer la saint sylvestre et le nouvel an dans les maquis et bars, force est de constater que l’affluence dans ces endroits de réjouissances n’a pas été au rendez-vous comme par le passé, à en croire certains acteurs du milieu de la nuit que l’équipe de pressecotedivoire.ci a interrogé les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, dans la commune de Yopougon.
"Cette année, c’est vrai que le maquis a fait le plein le 31 décembre, mais à partir d’une certaine heure, les gens ont commencé à rentrer chez eux alors que l’an dernier, le maquis est resté plein jusqu’au matin du 1er janvier", a confié Louis Carla, disque jockey dans un maquis à Yopougon Carrefour Oasis.
Ce fut également le même constat pour Mopaho Premier, manager de bar au quartier Maroc qui dit ne pas avoir véritablement senti les périodes de fêtes cette année 2018.
"Cette année, on n’a vraiment pas senti les fêtes à notre niveau ici. Je ne sais pas si ailleurs c’était comme çà mais chez nous au Ramé Plus ici, ça n’a pas trop marché les 24 et 31 décembre, on ne sait pas si c'est parce que les Ivoiriens n’ont plus l’argent, mais vraiment ça n’a pas marché", a-t-fait savoir avec un air de désolation.
Par contre au maquis "Prestige Abc" au quartier toit rouge, le manager général, Willy Étoile, s’est dit satisfait de l’affluence durant cette période de fête. "Nous avons fait le plein, le 24, et le 31 décembre, et même le 1er janvier, comme vous pouvez le constater, c’est vrai que l’année passé, c’était encore meilleur que ça, mais nos boissons ont vraiment marché’’ s’est-il réjoui.
Quant à Cyrille Manandja, de la rue princesse, il a justifié le manque d’affluence dans les bars et maquis par les nombreux concerts qui ont eu lieu en fin d’année. "Il y a trop eu de concerts pendant cette période de fêtes. Il y a des clients fidèles qui m’ont dit qu’ils ne pourront pas être là dans cette période de fêtes, parce qu’ils devaient se rendre à certains concerts. Vraiment, que les organisateurs de spectacles essaient de réduire un peu les concerts pendant les fêtes, parce qu’ils nous font perdre beaucoup de clients", a-t-il plaidé.
Gael ZOZORO