Admise à l'université de Mayence il y a douze mois, Mme LEGUEDE née TIONITE HINI PALE vient d'en ressortir avec son diplôme Niveau 1 IAAF d'entraineure d'athlétisme option course d'endurance. Première ivoirienne à décrocher ce précieux sésame dans cette prestigieuse université allemande , l'entraîneure de l'AST Bouaké entend aider au rayonnement de l'athlétisme ivoirien. Elle évoque également d'autres sujets dans cet entretien.
Quelle est votre réaction au soir de cette formation ?
C'est avec une grande fierté et un immense bonheur que j'achève cette formation. Je rends grâce à DIEU d'avoir permis que tout se soit bien passé dans la santé. J’ai obtenu mon diplôme et je suis prête à servir l'athlétisme ivoirien et mon pays.Je tiens à traduire ma gratitude à toutes les personnes qui m’ont soutenue durant cette formation.Je pense particulièrement au Président KOUAME JEANNOT, au Directeur technique national PODA SIE et à mon époux LEGUEDE KOFFI EVARISTE.
Comment êtes-vous arrivée en Allemagne ?
J’ai postulé à une bourse d’études pour la formation des entraineurs étrangers en Athlétisme à MAINZ .C'est ainsi que j’ai été retenue dans la 42e promotion.
En quoi a consisté la formation ?
La formation a consisté à former des entraineurs dans toutes les disciplines de l'athlétisme .Moi,j’ai opté pour la course d’endurance.Je devais boucler ma formation en quatorze mois mais à cause de la crise sanitaire qui secoue la planète ,je l'ai achevée plus tôt.Qu'à cela ne tienne , je suis armée pour les futures batailles.
Comment comptez-vous aider au développement de l’athlétisme ivoirien après votre formation ?
Je voudrais participer au développement de l’athlétisme dans mon pays en mettant en pratique tout ce que j’ai appris pendant mes douze mois de formation à MAINZ ,avec la collaboration de mes devanciers bien sûr.Car ,c'est ensemble que nous réussirons le pari du développement.
Vous faites partie des rares femmes entraîneures en Côte d’Ivoire. Croyez-vous que votre modèle pourrait encourager les autres dames ?
Je suis heureuse de faire partie du cercle restreint des dames entraîneurs de notre pays.Evidemment , je crois que ma détermination et mon abnégation à œuvrer à l'éclosion de nouveaux athlètes de haut niveau pourraient encourager mes sœurs ivoiriennes à s’y intéresser.
À quand les premières Murielle Ahouré ou Ta Lou ou encore Cissé Gué issus de votre club ?
Je souhaite que cela se fasse le plus rapidement possible. En tout cas ,si les conditions optimales sont réunies pour un meilleur entrainement, AST de Bouaké verra briller ses premières étoiles.
Quel est d'ailleurs votre pédigrée dans l’athlétisme?
Je peux dire que j’ai commencé l’athlétisme en 1997 grâce à mon professeur d’éducation physique et sportive de la classe de 6e Mme BAKAYOKO au Collège moderne de KATIOLA, que je salue au passage. Elle m’avait détecté pour participer aux épreuves de demi-fond et j’ai participé qu’à une seule compétition (GAFIALA 1997), puis je ne sais pourquoi mais j’ai arrêté. Ensuite, j’ai été admise au concours d’entrée à l’institut national de la jeunesse et des sports(INJS) en 2005 et après quatre ans de formation j’ai été qualifiée en tant que professeur d’éducation physique et sportive. Puis en février 2018, j’ai participé à un stage de formation d’entraineurs de niveau 1 à BOUAKE.Je me suis aussitôt engagée dans l’entrainement de KIDS ATHLETICS dans le club AST de BOUAKE.
GZ avec SERCOM