L’international ivoirien Max Alain Gradel, a exprimé son mécontentement face à la mise à l’écart des footballeurs en activité dans les élections à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Dans une interview accédée à l’hebdomadaire France Football, il n’est pas passé quatre chemins pour dire sa part de vérités.
« J’ai l'impression que notre voix ne compte pas. Nous sommes footballeurs, mais ce n'est pas pour ça que nous n'avons rien à dire ou à revendiquer … Tout ce qu'on entend, ce sont les clubs, savoir s'ils perdent de l'argent. Personne n'a demandé notre avis. Pourtant, nous sommes les principaux acteurs. Ce sont nos conditions de travail, nos corps, notre santé », a asséné Max Gradel qui
soutient que les footballeurs ne sont que ‘’ des pions sur un échiquier ». D'où l'appel au changement à ses paires. « Si on ne parle pas, on va continuer à être traités ainsi », a martelé le champion d'Afrique 2015.
Gaël Z.