L’international ivoirien, Wonlo Coulibaly qui évolue désormais au TP Mazembe en RDC s’est confié à nous. Dans cette interview, l’ancien défenseur de l’Asec Mimosas parle de son intégration, de l’arrêt des activités et de la réduction des salaires des footballeurs ivoiriens.
Votre intégration au TP Mazembe a-t-elle été difficile ou facile ?
Mon intégration au TP Mazembe n’a pas été trop compliquée parce qu’il y avait déjà des Ivoiriens qui y évoluaient. Il s’agit de Christian Kouame, Sylvain Gbohou et Zouzou Franck. Cela a facilité mon intégration parce que je me suis senti en famille. Et Dieu merci, quand j’ai eu la chance de jouer mon premier match, j’ai confirmé. J’ai fait mon possible pour qu’au terme de ce match, on parle de moi. C’est comme cela que j’ai gagné la confiance du public et du staff technique.
Quelle comparaison faites-vous entre le championnat ivoirien et celui de la RDC ?
Le championnat ivoirien est d’un très bon niveau mais le seul défaut, c’est qu’il n’ y a pas de public. Depuis que je suis arrivé en RDC, je n’ai jamais joué un match devant des gradins vides. Il y a toujours du monde et c’est ce qui fait la beauté du football. Et c’est aussi ce qu’il fait qu’on parle d’un championnat. Vue sous cet angle, le championnat congolais est mieux que celui de mon pays la Côte d’Ivoire.
Comment vivez-vous l’arrêt des activités sportives ?
Je le vis comme tous les autres joueurs. Cela fait deux mois qu’il n’y a pas d’activités, c’est difficile. Mais on n’y peut rien. C’est à cause d’une maladie qui fait ravage dans le monde entier, on est donc obligé de suivre les règles prescrites. J’espère que la maladie va disparaître bientôt et qu’on se mettra au travail pour aborder la phase retour du championnat congolais.