Côte d’Ivoire/ Le ministre Jean-Claude Kouassi lance les activités de la brigade de répression des infractions au code minier





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 Le ministre des Mines et de la Géologie, Jean Claude Kouassi, a procédé, mercredi, à Abidjan, au lancement des activités de la brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM), au cours d’une cérémonie, à la Société de développement minier (SODEMI), dans la commune de Cocody.

La BRICM a pour missions de réunir et de traiter des renseignements sur l’orpaillage clandestin, de constater les infractions au code minier, en rassembler les preuves et rechercher leurs auteurs en vue de les traduire devant les juridictions compétentes, de fournir des renseignements actualisés et précis pour l’élaboration de politiques et de stratégies de lutte contre l’orpaillage clandestin, le trafic de minerais et de pierres précieuses, ainsi que l’exploitation illicite de substances de carrières.

Cette brigade regroupe une trentaine de membres issus des ministères des Mines et de la Géologie, de la Défense, des Eaux et Forêts et de l’Environnement et du Développement durable. Il s’agit d’ingénieurs de mines,  d’ingénieurs de techniques de mines, de personnel administratif, des éléments de la  gendarmerie, de la marine et des Eaux et Forêts.

Son chef des opérations, Ernest N’Guessan Kouadjo, a souligné que l’Etat de Côte d’Ivoire, en décidant le 22 octobre de la mise en place de cette unité, veut ainsi redonner au secteur minier sa dignité en l’extirpant des orpailleurs clandestins, permettre que l’activité se pratique dans la légalité et faire en sorte que le secteur minier devienne l’un des poumons importants de l’économie ivoirienne.

Le ministre Jean Claude Kouassi a rappelé que les entreprises minières et les populations attendent des membres qu’ils soient "dévoués, disponibles et surtout engagés à faire tarir la source du fléau que constitue l’orpaillage clandestin" dans l’intérêt du pays, de ses populations, de son économie et des sociétés minières. Il leur a demandé d’éviter de se faire corrompre et d’infliger des amendes aux contrevenants afin de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat.

Une récente évaluation de l’orpaillage clandestin a permis de dénombrer, sur l’ensemble du territoire national, au moins 241 sites clandestins, pour une population d’orpailleurs évaluée à 23 400 individus, selon le ministre Jean Claude Kouassi.

« C’est donc, ici, le lieu d’exhorter nos parents, nos frères et nos sœurs à nous aider à combattre ce fléau en refusant de céder leurs terres aux orpailleurs clandestins et en collaborant avec la Brigade à qui ils devront fournir les renseignements utiles à la réussite de sa mission », a-t-il souhaité.

Le ministre des Mines et de la Géologie a bénéficié de la présence de ses collègues de l’Environnement et du Développement durable, Pr Séka Séka et du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.

(AIP)

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