Un atelier sur la participation des jeunes à la prévention et à la gestion des conflits identitaires liés à la profanation et à l'exploitation des forêts sacrées dans le département de Biankouma s'est tenu le mardi 02 mars 2020 à Biankouman. Initié par l'Unesco et le Pnud, cet atelier de lancement avec pour objectif de susciter l'adhésion et l'implication des autorités locales, les jeunes et les communautés cibles aux activités de cohésion sociale et de protection des forêts menées.
Ce sont les communautés de Dio, Gboné, Gbombelo, Gandié et Biankouma (jeunes, chefs traditionnels, allogènes, allochtones et autochtones) qui ont bénéficié de cette formation à laquelle ont également participé les ministères de la Culture et de la Francophonie et de la Solidarité et de la Cohésion sociale ainsi que les organisations de la société civile.
L'atelier s'est d'abord déroulé en salle à travers la présentation du projet et de son plan d'actions aux participants afin de recueillir leurs observations avant de prendre fin par le lancement officiel des activités du projet par les autorités. Après cette phase de lancement, cinq autres localités seront visitées par le programme. À chacune de ces étapes, il sera organisé une activité de renforcement des capacités de 62 jeunes en prévention et gestion des conflits liés à la profanation et à l'exploitation des forêts sacrées. Pour ce faire, un prestataire sera sélectionné pour restaurer 70 participants par localité. Au terme de ce programme, 300 jeunes seront formés en prévention et gestion des conflits liés aux forêts sacrées.
Cette initiative conjointe du Pnud et de l'Unesco vise à prévenir les conflits identitaires et générationnels et à renforcer la cohésion sociale et la préservation du patrimoine culturel, à travers un renforcement de l'implication des jeunes (hommes et femmes) de toutes les communautés dans la protection des forêts sacrées et dans la gestion pacifique des conflits. Pour ces deux organismes du système des Nations unies, la recrudescence des conflits mérite une attention particulière de la part de tous les acteurs oeuvrant dans le domaine de la paix.
ASolange ARALAMON