COMMUNIQUE DU GEPCI
A plusieurs reprises, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a été saisi par les responsables des entreprises de presse pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manquements graves à la convention qui les lie à la société de distribution, Edipresse.
Dans sa mission de défendre les intérêts des entreprises de presse, le GEPCI a entrepris plusieurs séances de travail avec Edipresse en vue d’apporter des solutions aux problèmes auxquels les éditeurs sont confrontés et qui sont de son fait. Des rencontres chaque fois soldées par des promesses non tenues.
Malgré le partenariat d’Edipresse avec la Poste de Côte d’Ivoire, censé résoudre tous ces problèmes, la situation va de mal en pis :
- Les journaux sont toujours mal distribués ;
- Les recettes de vente de journaux ne sont plus payées à temps aux Éditeurs;
- Les statistiques de vente de journaux qui servent de boussole aux Éditeurs pour manager efficacement leurs entreprises respectives ne leur parviennent plus.
La situation est extrêmement grave et intenable pour les Éditeurs de presse qui assistent impuissants à la désorganisation complète de leur gestion.
Au regard de ce qui précède, le Groupement des Éditeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) proteste, vigoureusement, contre cette forme de mise à mort des entreprises de presse et leurs produits dont les journaux.
Le GEPCI prend à témoin l’opinion nationale et internationale et demande à la société Edipresse de prendre, dans l'urgence, toutes les dispositions nécessaires pour mettre à la disposition des Éditeurs, les statistiques de vente des journaux, les compte rendus de vente (CRD), de procéder au paiement intégral des arriérés de vente dans les meilleurs délais et de se conformer aux clauses de la convention qui la lie aux Editeurs de presse.
Fait à Abidjan, le 12 mars 2020
Pour le GEPCI
Le Président
Patrice Yao