Les quotidiens de ce lundi 16 mars ont consacré leur Une à la désignation d'Amadou Gon Coulibaly en qualité de candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à l'élection présidentielle de 2020 et au meeting de l'opposition pour dire "non" à la modification de la constitution.
Ainsi, sur la désignation du Premier ministre comme candidat du RHDP, le quotidien l'Expression, croit savoir "pourquoi Amadou Gon est le meilleur choix". Abondant dans le même sens, Le Jour Plus, vantant les qualités de l'homme, parle du "chef de file du RHDP, prêt pour la fonction".
Le Sursaut de son côté pense que "Gon Coulibaly a le meilleur profil parmi les présidentiables au RHDP". Quand le Matin, proche du RHDP, évoque "les armes de la victoire de Gon au 1er tour" et cite entre autres atouts, la région du Haut-Sassandra, Adou période et San Pedro qui se sont, selon le journal, mobilisés derrière Gon.
Soir Info livre des secrets sur le choix de Gon et revient sur l'absence et le silence d'amon Tanoh lors de la désignation de Gon. Pour le quotidien dit indépendant, cette absence et ce silence "mélange le RHDP".
"Après le choix de Gon comme candidat du RHDP, Mabri se replie à Man et se confie à ses parents", titre l'Inter.
L'essor ivoirien, plus incisif sur ce qu'il considère comme une défiance de Mabri au Conseil politique du RHDP, demande l'annulation de la cérémonie d'hommage au président de la République dans le grand ouest.
Le meeting de l'opposition a également fait le choux gras des journaux.
Giga meeting de l'opposition contre la modification de la constitution "Ouattara est forclos pour renouveler la constitution" barre à la UNE, le Nouveau Réveil, proche du PDCI qui relayant des propos d'Asso Adou écrit également "Nous ne sommes pas dans un royaume. Mais dans une République".
Le quotidien d'Abidjan, abondant dans le même sens placarde. Meeting de Yamoussoukro et d'Abidjan "le FPI et le PDCI exercent de fortes pressions sur le régime".
Modification de la constitution, "le PDCI et le CDRP se dressent contre le pouvoir", écrit Notre voie quand L'Inter, reprenant un bout de phrase de Georges Armand Ouégnin écrit en manchette, "Il faut agir maintenant".
Lambert KOUAME