L'Académie des Sciences, de la culture de l’Afrique et de la diaspora (ASCAD) et l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI) ont signé une convention en vue de mutualiser leurs efforts pour des médias plus alertes et aguerris dans le traitement de l’information.
Cette cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’institution a permis à Olivier Yro, président de l’Ojpci d’indiquer "qu’il s’agit ici d’une opportunité de formation à saisir. Car notre objectif principal est le relèvement du niveau de vie des journalistes. Et pour ce faire, il faut une formation. Que celle-ci soit initiale ou continue. Qualifiante ou diplômante. Nous voulons tous être payés à la convention collective. C’est une aspiration légitime certes. Mais quel est notre profil ? Quelle est notre qualité intrinsèque ? Que valons-nous du point de vue bagage intellectuel ? Autant de questions dont les réponses se retrouvent dans la formation. Et nous sommes venus aux pieds de nos Immortels afin de nous abreuver de leur savoir pendant qu’il est encore temps".
Avec l’Ojpci, ont également signé la convention, l’Union des radios de proximité (Urpci), la chambre professionnelle de la médiation et de la négociation représentée par son président Me Yannick Daugaux Kouassi, et la Fédération des Inventeurs de Côte d’Ivoire.
Au nom des structures signataires, M. Djibril Coulibaly a indiqué que cette "oportunité de venir se former auprès des Immortels est inouïe et est à capitaliser. Il est indéniable que ces éminentes personnalités qui composent cette prestigieuse institution ont tout à donner et n’ont plus rien à prouver dans leurs domaines respectifs. Donc nous avons tout à gagner avec elles et nous devons croire fermement que notre rajout qualitatif n’en sera qu’enrichie. C’est un puissant porte-parole auprès des pouvoirs publics et des populations. Car l’africain croit difficilement qu’un autre africain peut être un inventeur sérieux".
Il n’en dit pas moins le Pr Hauhouot Asseypo qui indique que "nous avons des connaissances à partager avec le reste de la population et surtout des groupements socio-professionnels qui aspirent à fonctionner avec une certaine qualité. Nous avons ce trésor que nous mettons gracieusement à la disposition de tous. Nous n’avons plus rien à garder avec nous dans la mesure où ils pourront participer aux séances de travail de cette société savante ; dans le domaine de l’information par exemple, le citoyen n’agit que par rapport à ce qu’il connait, et si les journalistes participent à nos travaux, il y des notions qu’ils maitriseront mieux pour relayer l’information aux populations. C’est par exemple le réchauffement climatique ou le développement durable dont l’actualité est ignorée par beaucoup de personnes. Nous sommes une chambre de réflexion où tous les problèmes sont débattus. Et nous sommes prêts à former tous les groupes majeurs de la société civile qui le désirent" a-t-il conclut.