Discussion sur le code électoral : l’opposition "note avec regret de profonds désaccords"





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L’opposition ivoirienne, réunie au sein des plateformes et parti politique que sont la Coalition pour la Démocratie, la Réconciliation et la Paix (CDRP), Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS) et le parti politique URD dit noter avec regret de profonds désaccords, relativement aux discussions sur le code électoral, entamées depuis le 15 janvier avec le gouvernement, a fait savoir le groupe de contact, dans une note.

Ces discussions, qui se sont déroulées les 15, 22 et 24 janvier et devraient s’achever par une séance plénière de validation le 7 février 2019, ont porté sur huit sujets pour lesquels le groupe dit relever des points de désaccord profond et quelques points de convergence, indique l’opposition relevant toutefois un seul point de convergence, à savoir, la question du financement des campagnes des candidats sur fonds publics.

Sur la question de l’environnement des élections, l’opposition a demandé la libération des prisonniers politiques, l’arrêt des poursuites judiciaires contre les opposants, le retour sécurisé des exilés et le dégel des avoirs. Elle a également demandé que l’indépendance de le CEI soit traduite dans la loi de sorte que la CEI ait la capacité de prendre des décisions relevant de ses compétences et non pas à faire des propositions au gouvernement qui décide au final.

La prorogation des cartes nationales d’identité (CNI) arrivées à expiration et la gratuité de la confection des nouvelles CNI, la question du parrainage et le cautionnement qui devrait être fixé à 250 millions, le découpage électoral et de la cartographie électorale et la question de l’organisation des élections ont également été mis sur la table de discussion par l’opposition.

Mais toutes ces questions ont été rejetées par le gouvernement. Seul le point sur le financement des campagnes a été accepté par les deux parties.

"Au total l’opposition réunie au sein de la CDRP, de EDS et de l’URD note avec regret de profonds désaccords avec le gouvernement dans les discussions en cours sur la révision du Code électoral, sur des points d’intérêt capital, qui constituent, pour nous, de réels motifs d’inquiétude", conclut la note.

 

Lambert KOUAME

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