Le journaliste-maire de Tiassalé, Antoine Tiemoko Assalé se demande “si du 30 octobre au 3 novembre, il ne faudra pas couper les réseaux sociaux pour que les informations conscieusement fabriquées ne provoquent pas l’embrasement général du pays”, Dans une publication sur son réseau social.
“La plus grande menace qui plane sur nos têtes d’ici au 31 octobre 2020, c’est le flot d’informations fausses fabriquées par des individus tapis dans l’ombre, balancées sur les réseaux sociaux et immédiatement partagées par une armées d’imbéciles se faisant appeler des activistes et qui se prennent pour des journalistes.
La fabrication, depuis quelques jours, de propos extrêmement dangereux attribués à un haut dignitaire musulman qui aurait répondu aux évêques catholiques, est la preuve qu’il y a des gens qui travaillent pour allumer la mèche afin d’obtenir enfin le conflit religieux qu’ils n’ont pas eu depuis 1993.
Je me demande si du 30 octobre au 3 novembre, il ne faudra pas couper les réseaux sociaux pour que les informations conscieusement fabriquées ne provoquent pas l’embrasement général du pays. Enfin, si nos bêtises et nos passions ne nous ont pas tués ou jetés sur les routes de l’exil seul ou avec nos enfants, d’ici là.
Sommes nous donc des maudits ? J’ai eu, à la faveur de mon dernier séjour en Allemagne en décembre dernier, l’occasion d’échanger avec de hauts responsables politiques allemands, y compris le porte-parole de la Chancelliere, Angela Merkel. J’ai eu l’occasion d’assister à la conférence de presse du gouvernement allemand auquel participent tous les ministres, à la maison de la presse. Et il y a une chose dans tous les échanges que j’ai eus avec ces responsables, en compagnies de confrères de la RDC et du Mali, qui m’a frappé. Tout est mis en œuvre, dans les propos, dans les attitudes, dans les actes, pour que plus jamais le peuple allemand ne retombe dans le drame qu’il a vécu avec le nasisme. Et ce mot revenait chaque fois. L’entrée de l’extrême droite au parlement avec 15 députés si je ne m’abuse, est très mal vécu par les responsables politiques au pouvoir, même si cela s’est fait dans un processus démocratique. Lire la suite sur l'expressionci.com