Le ministre ivoirien de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a animé une conférence de presse ce jeudi 19 décembre 2019, dans le cadre des "Rendez-vous du gouvernement", à l’auditorium de la Primature à Abidjan-Plateau.
C’est sous le thème "Promotion de la culture ivoirienne : acquis, défis et perspectives" que le ministre Bandama a fait le tour des différents secteurs sous sa tutelle. De la politique culturelle aux différentes crises survenues au Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), en passant par le patrimoine matériel et immatériel, les beautés artistiques, la mémoire historique, la littérature, du cinéma, de la mode, de la présence de la Côte d’Ivoire au sein de la francophonie, etc., Tout a été présenté aux journalistes et acteurs du monde des arts et de la culture ivoirienne.
Il s’est réjouit de ce que la culture commence à rentrer dans les habitudes des ivoiriens, jusqu’au plus haut sommet de l’Etat et ambitionne même de devenir "une nation industrielle, unie dans sa diversité culturelle, démocratique et ouverte au monde".
"C’est dire que notre action, malgré la diversité de ses composantes, est régie par une ligne directrice cohérente dont le but est de promouvoir l’unité et l’union des ivoiriens à travers notre diversité culturelle. Nous avons même pour slogan structurant : "L’art et la culture nous rassemblent". Et nous croyons dur comme fer que demain, la culture rapportera à la Côte d’Ivoire plus que le Cacao et le pétrole , a-t-il déclaré
Après avoir présenté les actions et acquis de son département, Maurice Bandaman a, en terme de perspectives, annoncé la mise en place de la bibliothèque de la renaissance africaine dont les travaux préliminaires ont démarré, 16 centres culturels intégrés dans 16 chef-lieux de région, 10 centres techniques des arts appliqués, la cité des arts et du cinéma à Jacqueville, la restauration de la ville historique de Grand-Bassam et un musée de l’esclave à Tiassalé et un autre à Grand-Lahou.
"Au total, les grands travaux d’infrastructures culturelles d’une valeur de 500 milliards à réaliser par divers financements à travers le budget de l’Etat et des partenariat public-privé (PPP)", a-t-il annoncé.
Solange ARALAMON