L’ONG « SOS violence sexuelle », a organisé, mardi à son siège sis à Yopougon, un atelier de formation à l’attention des journalistes et professionnelles de la communication en vue de leur donner les outils nécessaire à la protection des droits de l’enfant en vue d’avoir un engagement militant des professionnels des médias sur les droits des enfants.
Ce projet, selon les initiateurs, vise à mobiliser tous les acteurs des médias pour réaliser les droits de l’enfant et sensibiliser les populations à aller vers la réalisation des droits des enfants.
« Nous travaillons à mobiliser les acteurs de la presse traditionnelle et numérique et de l’opinion publique nationale pour la réalisation des droits de l’enfant en côte d’Ivoire d’ici 2021 », a dit la chargée de programme, Marie-Laure Simon, appelant les hommes de médias à éveiller les consciences des populations afin qu’elles sachent que les enfants ont des droits.
S’élevant contre les pires forces de maltraitance des enfants, Mme Simon, estime qu’ « on ne peut pas créer une nation forte avec des enfants qu’on viole, qu’on bat » à tout bout de champ.
Elle a toutefois rassuré les parents de ce que le projet ne vise pas à créer des enfants qui viendront commander leurs parents. " A côté de ce qu’on appelle droit des enfants, il y ce qu’on appelle les devoirs de l’enfant. On n’est pas en train de créer des enfants qui vont venir commander leurs parents. On demande aux parents de prendre leur place, de protéger les enfants, leurs droits", a-t-elle précisé.
A travers la charte, les journalistes ont été instruits sur les droits des enfants et se sont engagés à promouvoir et à défendre les droits des enfants, partout où besoin sera.
Lambert KOUAME