Un militaire français, le brigadier Ronan Pointeau, a été tué en opération samedi matin près de Ménaka, au Mali, lors du déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé, le groupe Etat islamique ayant revendiqué l’attaque.
Le brigadier Pointeau faisait partie du 1er régiment de spahis de Valence engagé dans l’opération Barkhane. Samedi vers 11h, alors qu’il participait à l’escorte d’un convoi, son véhicule blindé léger a été touché par l’explosion d’un engin explosif dans la région de Ménaka, au nord-est du Mali.
« L’explosion a provoqué le retournement du véhicule. Malgré les premiers soins prodigués sur place et l’évacuation par hélicoptère, le décès du brigadier Ronan Pointeau a malheureusement été constaté à l’antenne chirurgicale de Gao », détaille le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées.
Le président français Emmanuel Macron a salué « le sacrifice » du militaire âgé de 24 ans, et exprimé « ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel », « ainsi que vers leurs frères d’armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ».
Vendredi, 49 soldats maliens ont été tués à Indelimane, près de Ménaka, au cours d’une « attaque terroriste » attribuée aux jihadistes. Cette attaque est l’une des plus graves subies par l’armée malienne.
Selon l’état-major français des armées, il n’existe pas de lien « formel » entre cette attaque et celle dont a été victime le brigadier Pointeau. « La deuxième attaque a eu lieu à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Indelimane », précise le colonel Barbry.
(AIP)
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