21e soirée des Ebony : Yamoussoukro accueillera pour la 3e fois la nuit de la communication





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La 21e soirée des Ebony, nuit de la célébration de l’excellence du monde des médias ivoiriens se tiendra pour la 3e fois à Yamoussoukro , la capitale politique ivoirienne, le samedi 21 décembre 2019, sous le parrainage du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

L’annonce a été faite par Jean-Claude Coulibaly, le nouveau président de l’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), ce jeudi 10 octobre 2019, à la Maison de la Presse au Plateau, en présence des professionnels des organisations sectorielles de la presse, des représentants des partenaires de l’événement. Mais aussi et surtout du Directeur de cabinet adjoint, représentant le Ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré et du  ministre de l’équipement  et de l’entretien routier, Amédée Koffi Kouakou, parrain de la cérémonie de lancement.

Ce dernier, répondant à la doléance du président de l’UNJCI qui demandait au gouvernement de soutenir la presse pour offrir aux journalistes ivoiriens un mieux-être, les a appelé à prôner la paix, la cohésion et la fraternité entre les Ivoiriens à travers leurs écrits et leurs productions. Il les a invités à privilégier l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne, seul gage pour que le gouvernement accompagne la presse ivoirienne pour leur bien-être.

Vous avez placé cette nuit des Ebony sous le thème : "Quel appui à la presse pour un journalisme responsable et de qualité", notre pays a besoin de journalistes responsables et d’une presse de qualité. Nous ne devons pas être les partisans de la désinformation. Mais plutôt des vecteurs d’informations qui concourent au développement de notre pays, au civisme, à la cohésion sociale et à la paix. Vos critiques doivent être donc constructives. Pour qu’un journaliste puisse avoir un bien-être, il faut que le pays soit en paix.  Les conditions de vie des journalistes ne peuvent s’améliorer que si nous avons la paix. C’est vrai que le rôle du journaliste, c’est de dire un certain nombre de choses, mais chaque fois que vous devez le faire, vous devez savoir que nous n’avons qu’un seul pays, quelle que soit notre conviction politique et nous n’avons pas intérêt à dire des choses qui donneront l’impression que notre pays n’est pas stable. Chacun est libre d’avoir son opinion, mais au-delà, pensons au pays qu’est la Côte d’Ivoire", a-t-il déclaré.

Avant lui, M. Miezan Ezo, représentant le Ministre Sidi Touré, a indiqué  que  le journalisme professionnel a des exigences. "Il invite à sortir des ornières du journalisme de bureau.  Il est un journaliste en profondeur qui impose le respect stricte des règles d’éthique et de déontologie de votre métier. Votre métier est capital pour la construction d’une nation. Et les journalistes professionnels responsables et engagés sont des acteurs indispensables au renforcement de démocratie, de la cohésion sociale et de la paix", a-t-il expliqué.

Concernant les critères, ils restent les même pour les concurrents. Il s’agira de fournir trois (3) productions dans chaque grand genre journalistique (Interview, reportage, enquête ou Dossier). Et le jury qui sera une fois encore présidée par Mme Marie-Paule Djédjé Aboh, avec à ses côtés Mme Diégou Bailly, MM. Abdoulaye Sangaré, Franck Anderson Kouassi et Amos Béonaho, quand la commission permanente sera dirigée par Germain N’Dri

Solange ARALAMON

 

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