Le monde entier a célébré ce vendredi 2 novembre, la journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes.
En Côte d’Ivoire, à l’initiative de plusieurs organisations professionnelles des médias, soutenues par la représentation pays de l’Unesco et le ministère ivoirien de la Communication et des Médias, une cérémonie a été organisée au foyer des jeunes de Marcory.
Pour le président de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), Olivier Yro, l’impunité est un frein à la liberté de la presse, comme le stipulait d’ailleurs le thème de cette édition. Il a salué les autorités ivoiriennes qui ont décidé d’accompagnent les journalistes ivoiriens dans ce combat.
Evelyne Déba, représentant Yao Idoh, représentant pays de l’UNESCO, a estimé que cette journée est l’occasion d’évaluer le système sécuritaire des journalistes. Elle a signifié que depuis 2016, l’Unesco a condamné 1000 cas de crimes commis contre les journalistes.
"Il est urgent de répondre aux menaces faites contre les journalistes et la liberté de la presse", a-t-elle indiqué, avant de souhaiter qu’il y ait une bonne sensibilisation du public pour arriver à éradiquer ce ‘’mal’’. Elle a donc encouragé les rédactions à écrire des articles pour dénoncer les crimes commis contre les journalistes.
Le représentant du ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré a abondé dans le même sens en rappelant que de 2006 et 2017, ce sont 1000 journalistes qui ont été tués dans le monde et 9 crimes sur 10 restent impunis.
Pour lui, cette journée, rappelle les efforts qui doivent être consentis pour la protection des journalistes. Même s’il s’est réjouit de ce que la Côte d’Ivoire est passée de la 159e place en 2012 à la 89e place en 2017, il reconnait que beaucoup reste encore à faire.
C’est pourquoi, il a dit l’engagement du gouvernement ivoirien à garantir aux journalistes, la sécurité dans l’exercice de leur métier.
Plusieurs panels ont permis aux journalistes ivoiriens de mieux cerner l’ampleur de la question.
Pour rappel, il y a cinq ans, le 2 novembre 2013, les journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été assassinés au Mali. Depuis, à cette date et en leur mémoire, l’Unesco a institué la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
Solange ARALAMON