L’Eco, la monnaie unique qui devrait entrer en vigueur en 2020 dans l’espace CEDEAO, cristallise l’actualité. La plupart des journaux ivoiriens ont titré sur la 21e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat de l’UEMOA et particulièrement sur les propos du président ivoirien, Alassane Ouattara, concernant la parité de cette nouvelle monnaie.
Pour le quotidien Le Mandat qui affiche à sa Une "21e session de l’UEMOA : Ouattara éclaire sur la monnaie unique", le chef d’Etat ivoirien a profité de cette tribune pour mieux expliquer les enjeux de cette monnaie. Même son de cloche du côté du journal L’Essor qui rapporte en manchette les propos d’Alassane Ouattara : " Le défi majeur demeure la convergence de notre économie ". Pour Notre Voie, la position du numéro un ivoirien entre en totale contradiction avec celle du Nigeria. C’est pourquoi, ce quotidien proche de l’opposition barre à sa Une "Ouattara en guerre contre le Nigeria".
Bien que hors du pays, Guillaume Soro continue d’alimenter l’actualité. Pour le Patriote, quotidien proche du pouvoir, l’ex-président de l’Assemblée nationale est dans les difficultés. Logique donc qu’il affiche à sa Une "4 mois après son divorce d’avec le RHDP : Guillaume Soro dans les cordes". Koua Justin du Front populaire ivoirien, depuis Toumodi lance au président du Comité politique : " Allez dire à Soro que toute initiative d’ordre personnel est une trahison", affiche L’Intelligent d’Abidjan. De son côté, le quotidien Générations nouvelles rassure avec le président de la jeunesse Kigbafori Soro, Daouda Coulibaly, qui annonce "Guillaume Soro rentre au pays pour lancer un grand appel".
Le quotidien Le Jour aborde le procès des gendarmes impliqués dans la tuerie d’Arrah en 2017 et titre avec des propos de l’ex-commandant de brigade qui donnent froid dans le dos : " Nous avons fabriqué des preuves pour les faire passer pour de redoutables bandits".
Quand au quotidien l’Inter, il barre sa première de couverture avec un entretien exclusif du colonel Gautier, nouveau commandant des Forces françaises en Côte d’Ivoire, qui se prononce sur les événements de 2010 et sur la présidentielle à venir. "Nous n’avons aucun rôle à jouer (…) C’est à la population ivoirienne de faire son choix", soutient-il.
Modeste KONÉ