Le Togo organise dimanche ses premières élections municipales en 32 ans et l’opposition, largement exclue du pouvoir après avoir boycotté les dernières législatives, espère remporter des mairies dans ce pays gouverné depuis plus d’un demi-siècle par la même famille.
Les électeurs du Togo, présidé depuis 2005 par Faure Gnassingbé, dont le père, le général Eyadéma Gnassingbé, avait dirigé ce petit pays d’Afrique de l’Ouest d’une main de fer pendant 38 ans, sont appelés à élire 1.527 conseillers municipaux.
“Le pouvoir a toujours refusé d’organiser les élections locales. Aujourd’hui, avec la pression de la communauté internationale, il se résout à les organiser”, explique Eric Dupuy, porte-parole de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), un des principaux partis de l’opposition.