Des experts et les directeurs généraux des organismes de gestion collective de l’espace UEMOA sont en atelier depuis ce mercredi 26 juin et ce, jusqu’au 28 Juin, à Abidjan, pour réfléchir sur les voies et moyens de la mise en place d’une formule commune de déploiement et de rémunération de la copie privée.
Il s’agira pour eux de faire le diagnostic de la situation des Etats en vue d’un déploiement de la rémunération de la copie privée dans la région, de proposer sur la base des meilleures pratiques au monde, un cadre législatif réglementaire et opérationnel harmonisé pour l’implémentation de la rémunération pour copie privée et enfin de proposer des mécanismes de collecte efficaces à mutualiser.
Au nom de la commission de l’UEMOA, M. Jean Gustave Sanon, représentant résident a estimé que la protection des œuvres et des professionnels est un encouragement à la création et concourt efficacement à la création culturelle.
"Nous sommes convaincus qu’une bonne gestion collective du droit d’auteur constitue l’un des moyens les plus appropriés pour garantir le respect des auteurs et la juste rémunération des auteurs et créateurs. C’est par la régularité de mobilisation et que la commission a accepté d’accompagner avec beaucoup d’intérêt, que nous parviendrons à faire de l’économie du droit d’auteur, un véritable levier pour l’économie des Etats membres", a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Pour sa part, le représentant du ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie a déclaré que son département se réjouit de cette initiative qui va dans le sens des préoccupations de l’Etat de Côte d’Ivoire, soucieux de créer des conditions idoines pour l’amélioration conséquente des conditions de vie et de travail des artistes. Mais aussi de la qualité de leurs produits.
"L’intérêt que le gouvernement ivoirien accorde à la culture qui est le 2e pourvoyeur d’emploi après l’agriculture, et la question du droit d’auteur en particulier est inestimable",a-t-il déclaré, en appelant les participants à traiter la question avec justesse et en profondeur.
Solange ARALAMON