La mairie d'Ouragahio trouvera-t-elle un jour un remède miracle aux mouches tsé-tsé et aux moucherons ?
La cour arrière de la mairie d'Ouragahio qui abrite la salle de mariage et l'espace vide abritant les cérémonies culturelles sont de véritables nids des mouches tsé-tsé et des moucherons.
Ces insectes volants ont horreur des attroupements d'hommes. Il suffit d'un petit regroupement pour qu'ils prennent le contrôle des lieux. Leurs présences sont marquées par des piqûres violentes auxquelles personne ne peut résister. Les usagers qui se rendent régulièrement dans cette collectivité ne peuvent y rester longtemps sans prendre des précautions.
A chaque seconde, ils sont obligés de veiller aux grains. Cela parce que les moments d'inattention sont précieux pour ces insectes de s'attaquer à eux. Chassées, les mouches tsé-tsé ne vont pas loin. Elles se posent sur la dalle, les côtés des piliers et le périmètre de la salle de mariage ou sur les bâches en attendant de repérer une nouvelle cible.
Les invités aux mariages et aux activités socioculturelles qui ne sont pas habitués à la présence des mouches tsé-tsé passent tout le temps à les observer et à se préserver contre leur morsure en improvisant des méthodes. Certains leur tendent des pièges avec des sachets d'eau vides pour les capturer pour ensuite les mettre hors d'état de nuire. D'autres utilisent la main avec des chances très réduites de les tuer.
La présence des mouches tsé-tsé et des moucherons à la mairie est doublement justifiée par les habitants de cette ville. Certains pointent du doigt la broussaille autour de l'institution locale et d’autres la forte chaleur qui y règne pendant les activités socioculturelles.
Une chose est sûre, la présence de ces incestes à la mairie d'Ouragahio ne date pas de la dernière pluie.
Touré Boa
Correspondant régional