Niakara : l’ouverture du bloc de chirurgie gynécologique et obstétricale tarde, les populations s’impatientent





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L'Hôpital général de Niakara attend son bloc de chirurgie gynécologique et obstétricale



Démarré en janvier 2023, les travaux du bloc de chirurgie gynécologique et obstétricale de l’hôpital de Niakara sont achevés, nous informent des agents de santé rencontrés sur place. L’année dernière, quatre camions porteurs chargés de divers matériels préfabriqués destinés à la construction de cette infrastructure sanitaire ont été réceptionnés, avait constaté l’Agence ivoirienne de presse (AIP) en septembre 2023. Cette même agence a noté que l’équipement du bloc de chirurgie de cet hôpital a été livré. Mais depuis, cette infrastructure tarde à ouvrir, obligeant toujours les parturientes dans des situations délicates à prendre la direction de l’hôpital de Katiola. Ce qui n’est pas sans risque. De sorte que les populations qui ont applaudi la construction de ce bloc de chirurgie gynécologique et obstétricale s’impatientent. Les femmes enceintes qui espéraient l’ouverture de cette enceinte pour être les premières à y donner naissance à leurs enfants ont été désillusionnées. Les bébés de certaines font même déjà leurs premiers pas.

Et pourtant, lors de notre passage le lundi 5 août 2024, au matin, l’on a pu constater que l’infrastructure qui se dresse juste à l’entrée, à droite, est très reluisante. Il est flambant neuf. Alors pourquoi le bloc n’est-il pas encore ouvert ?

Un responsable de santé qui n’a pas voulu que son identité soit révélée parce que n’ayant pas eu la permission de ses supérieurs pour parler à la presse, nous a confié qu’en fait, l’électricité à Niakara n’est pas très stable. Le groupe électrogène mis à la disposition de l’hôpital par les autorités sanitaires ne peut, à lui-seul, pas alimenter le bloc de chirurgie gynécologique et obstétrical. Ou du moins, pas de manière permanente. « Le coût du carburant serait trop élevé. Par ailleurs, l’électricité n’étant pas stable dans le chef-lieu de département, il n’est pas prudent de compter sur le courant fourni par la CIE seule. Pour un tel bloc, il faut au moins deux sources stable d’énergie. En l’état actuel, on n’en a pas », nous a-t-il confié. Rassurant tout de même : « Les travaux sont en cours. Et l’ouverture devrait se faire incessamment. Ça sera une fierté pour Niakara et de nombreuses localités pourraient jalouser le département car, c’est un matériel de pointe que nous avons là ».

Le bloc de chirurgie gynécologique et obstétricale de l’hôpital général de Niakara doit comprendre des salles de naissance, de pré-travail, de réanimation néonatale, un bloc opératoire, une salle de surveillance post interventionnelle, un incinérateur, etc.

Modeste KONE

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