Un « drone espion » saisi chez Soul To Soul





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Le drone saisi, posé sur une chaise



Qui veut espionner Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul et à quelle fin ? C’est la question qu’on pourrait se poser suite à la saisie d’un « drone espion », jeudi 4 juillet 2024 au domicile du proche collaborateur de Guillaume Soro, alors que celui-ci devisait avec des proches.

Dans un récit, El Hadj Mamadou Traoré, conseiller de Guillaume Soro, a rapporté que hier (jeudi) pendant que Soul To Soul, docteur Ali Aman et lui étaient en train de prendre leur thé aux environs de 18 h 45, un drone est venu s'immobiliser sur leurs têtes en les fixant dangereusement. Et que celui qui pilotait le drone était sur la toiture d’une résidence voisine.

Soul To Soul, le personnel et les visiteurs du moment ont pu saisir le drone et le propriétaire des lieux a pu alerter la police qui est venue aussitôt et a saisi à son tour, le drone « pour nécessité d'enquête ».

Toujours selon El Hadj Mamadou Touré, les propriétaires du drone sont entre temps venus demander pardon avec des arguments non-convaincants pour justifier la présence du drone à la résidence de Soul To Soul et souhaité que le matériel leur soit remis. Chose que la police a refusée.

En attendant que la police élucide les causes profondes de la présence de ce drone au domicile de Soul To Soul, les supputations vont bon train surtout quand on sait que l’ancien chef du protocole de Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale n’est pas totalement sorti des mailles du filet de la justice.

Condamné à 20 ans de prison pour « complot contre l’autorité de l’Etat », Souleymane Koné Kamaraté, avait bénéficié de la grâce présidentielle le 22 février 2024, après plus de 4 années passées en prison.

Quelque trois mois après cette mise en liberté, Soul To Soul a été à nouveau entendu par la justice, mardi 28 mai 2024 au Tribunal de première instance d'Abidjan-Plateau dans une affaire liée à la résidence de Guillaume Soro, rappelle-t-on.

Lambert KOUAME

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