Les forces de l’ordre n’ont pas trouvé mieux à faire que de brutaliser les journalistes qui ne font que leur travail
Des journalistes ont été gazés, brutalisés et malmenés le vendredi 9 février 2024, par les forces de l’ordre lors d’une manifestation de désaccord de la société civile et de l’opposition suite au report de la présidentielle du 25 février.
En réaction à ces brutalités infligées aux journalistes dans l’exercice de leurs fonctions, l’Union de la presse libre africaine (UJPLA) déplore l’interdiction de tout rassemblement et demande aux autorités sénégalaises de permettre à la presse de jouer pleinement son rôle, celui « d'informer juste et vrai ».
Communiqué
L'UJPLA (Union des journalistes de la presse libre africaine) suit avec attention la situation qui prévaut actuellement à Dakar et dans certaines localités du Sénégal.
A cet égard,
L'UJPLA demande aux Autorités sénégalaises de permettre à la presse de jouer pleinement son rôle qui est d'informer juste et vrai.
L'UJPLA exhorte les forces de défense et de sécurité à faciliter le travail des journalistes sur le terrain.
L'UJPLA déplore l'interdiction du rassemblement organisé devant les locaux du groupe Wal Fadjri et demande le rétablissement de la licence de ce groupe pionnier de la presse sénégalaise et le retour, sans délai, du signal de la télévision.
Enfin, L'UJPLA rappelle aux professionnels des médias la nécessité d'assurer une couverture des évènements tout en respectant les règles d'éthique et de déontologie propres à notre métier.
Abidjan, le vendredi 9 février 2024
Le Président de L'UJPLA
Yao Noël