Pierre Fakhoury, le Pont à haubans, le Parc des expositions, la Tour F





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Vous voulez des preuves ? des faits probants ? Eh bien, vous les avez. Sous vos yeux. Le Parc des expositions d’abord, le pont à haubans ensuite qui font la fierté de tout le gouvernement, des Ivoiriens d’ici et d’ailleurs et bientôt la gigantesque Tour F, sont des œuvres architecturales d’une société née en Côte d’Ivoire d’un Ivoirien qui, lui, a vu le jour à Dabou et qui fête ce lundi 21 août 2023, son anniversaire de naissance.

Excellent sculpteur et dessinateur, cet architecte devenu aujourd’hui entrepreneur en BTP est d’une discrétion hors du commun. Parce qu’il estime que ce trait de caractère est d’une redoutable efficacité et cela, sur tous les plans. D’ailleurs c’est ce qui lui a permis de travailler sans encombre avec les gouvernements d’Houphouët, de Bédié, de Gbagbo et aujourd’hui de Ouattara.

Au-delà de ce trait de caractère que tous ses partenaires lui reconnaissent, la force de Pierre Fakhoury réside sans nul doute dans sa capacité à « fournir des solutions ». C’est que l’homme d’affaires a une surface financière et une crédibilité qui lui ouvrent bien des portes. De sorte que nombre de ses constructions sont financées à l’avance par ses propres soins. De ce point de vue, quel chef d’Etat n’irait pas se jeter dans ses bras pour solliciter ses services ? quand, en plus de cette offrande, le travail fait est d’une qualité irréprochable ?

Là aussi, il part avec une avance certaine. Sculpteur, dessinateur, architecte et hommes d’affaires, il rassemble tout pour parvenir à ses fins architecturales. Et les œuvres gigantesques qu’il a réalisées jusque-là sur le sol ivoirien et ailleurs en Afrique le montrent plantureusement. Depuis que les travaux de construction se succèdent, on n’a fait que féliciter chaleureusement le maître d’ouvrage et pas assez le maître d’œuvre et/ou l’entrepreneur, celui-là même qui nous fait rêver.

Cet article voudrait, humblement, à travers PFO Africa, rendre hommage à toutes les entreprises ivoiriennes, souvent aux capitaux 100% ivoiriens, qui se battent dans l’ombre pour exister aux côtés de multinationales dévoratrices. Elles sont en confiance, souhaitent qu’on leur fasse confiance et ne demandent qu’à être sollicitées pour exécuter des travaux d’envergure comme le fait PFO qui nous régale en ce moment. En les aidant notablement plutôt que de confier nos travaux aux sociétés étrangères, c’est la jeunesse que nous mettons au travail parce que ces sociétés-là réinvestissent ici, en Côte d’Ivoire, leurs différents gains. Ce qui n’est pas le cas des autres.

Illustrons encore nos propos. S’étant rendu compte que dans le domaine de la gestion de projets et surtout le management global des chantiers, ses compatriotes ivoiriens étaient rares, le jeune directeur exécutif de PFO Africa, Clyde Fakhoury, « a engagé un partenariat avec l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro pour la mise en place du mastère professionnel en management des grands projets de construction ». L’objectif visé est, selon le jeune manager, d’« adosser aux compétences techniques acquises par les ingénieurs du BTP (et des métiers connexes), les compétences managériales nécessaires pour la gestion de grands projets de construction ». Cerise sur le gâteau, la formation est financée entièrement par PFO Africa et « les cours sont dispensés dans des locaux spécialement dédiés et aménagés sur le site de l’INP-HB ».

Une entreprise étrangère qui vient juste chez nous pour faire du business ne ferait pas cet investissement que l’on pourrait qualifier de patriotique. Mais ce n’est pas tout. Dans le domaine du sport, la société de Fakhoury est en train de faire des merveilles à Yamoussoukro. De quoi rendre jalouses les autres communes de Côte d’Ivoire.

Elle a mis sur pied une équipe de football appelée Yamoussoukro football club (YFC) avec un centre de formation et des équipements parmi les plus modernes. Les ambitions du club de la capitale politique ivoirienne sont claires et ne devraient surprendre personne. YFC veut retrouver la 1ère division et viser, à terme, le titre. « Le Yamoussoukro Football Club vise à rassembler les jeunes de toutes conditions sociales, de toutes origines, afin de leur permettre d’exprimer leurs talents en participant aux compétitions régionales et nationales organisées par la Fédération ivoirienne de football (FIF). Et demain, pourquoi pas, sur la scène continentale ! », déclare PFO Africa.

Avec une telle palette de solutions proposées par cette entreprise ivoirienne pour aider les jeunes à croire en eux, c’est assurément à l’Etat de Côte d’Ivoire que l’on fait la courte échelle. Pourvu qu’à son tour, il ne fasse pas de « l’émergence des champions nationaux » un slogan politicien que l’on classerait dans la catégorie des slogans de trop que les hommes politiques aiment bien créer.

Abdoulaye Villard Sanogo

 

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