l'affaire de plagiat entre AFfou Kéita et Roseline Layo continue de faire couler beaucoup d'encre et de salive
Dans une vidéo qui circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, l’artiste mandingue Massangé Fofana affirme être l’auteure de la rythmique source de conflit entre Affou Kéita et Roseline Layo.
«Le son que Roseline Layo a chanté, c’est moi qui ai fait le son « Gbin gbin gbin gbin ». Le son m’appartient parce que c’est mon petit frère qui a fait la musique. Nous avons déposé la maquette au Burida depuis 2009. Il y a eu plusieurs reprises de la chanson mais depuis quelque temps j’apprends que des personnes s’octroient la paternité du son. Je reçois tous les jours des appels qui me donnent l’information. Je fais cette vidéo aujourd’hui pour dire à tout le monde que je suis la propriétaire du son »,a-t-elle fait savoir, dans un français approximatif et aussi en langue malinké.
Après avoir fredonné un bout de sa chanson, la chanteuse a expliqué avoir sorti ce titre en 2009, en prélude aux élections présidentielles de 2010 et en soutien au président Alassane Ouattara.
A peine la vidéo de Massangé Fofana a commencé à faire le tour de la toile que Madjenin Fitini, la sœur cadette d’Affou Kéita, elle-même artiste, fait elle aussi une sortie dans les médias.
« Massandje tu n'es pas la première à chanter cette chanson Coucou. Je l'ai même chanté avant toi. Le son ne t’appartient pas. C'est un beat musical de Affou. Oui C’est une création de Affou Kéïta. Elle chantait ça dans les djembé, les cérémonies. Nous avons tous pris pour chanter. C'est après qu’elle est rentrée en studio pour mettre cette chanson sur son album. Je n'aime pas l'injustice. Soyons réaliste. Cette chanson appartient à Affou Kéïta » (Sic), a déclaré la chanteuse, sans toutefois mentionner l’année de la déclaration de son aînée au Burida.
Selon les puristes et musicologues, l’orchestration de la chanson à litige est une musique populaire que l’on entend dans les cérémonies de réjouissances mandingues. Les experts des droits d’auteur font savoir que dans ce cas de figure, la paternité de l’œuvre revient à la première personne qui en fait la déclaration officielle.
Solange ARALAMON