Quand la Nature parle aux femmes (AVS)





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le journaliste ivoirien AVS



Elle fait tout calmement, en douceur et naturellement. Parce que la recherche de l’équilibre, son objectif, demande une très forte concentration. Même quand, avec nos yeux de «blakoro», nous croyons détecter un déséquilibre dans une articulation faite par elle, au fond, celle-ci est construite sur la base du principe de la justice naturelle.

C’est le cas de l’homme et de la femme. Apparemment opposés, ils sont en réalité complémentaires. Dans cette heureuse complémentarité, chacun joue pleinement son rôle avec les atouts qu’elle, la Nature, lui a octroyés toujours sur le principe de la justice naturelle. Ce rigoureux principe qui veut par exemple que les doigts du pied et de la main n’aient ni la même taille ni la même forme et que l’un ne puisse aller sans l’autre dans un schéma harmonieusement orchestré.

C’est ce qui justifie que cette justice naturelle ou loi naturelle soit respectée scrupuleusement depuis l’antiquité (et même avant) jusqu’à nos jours. Parce que son non-respect expose le fautif à des sanctions naturelles qui arrivent inexorablement au nom de la justice immanente. L’équité chez dame Nature est permanente comme l’est la distribution des atouts qui, eux, ne changent pas.

Un des principaux atouts que la Nature a donnés à l’homme c’est la force physique et son anatomie que l’on ne retrouve pas nécessairement chez la femme. Mais sans dommage heureusement puisque les deux sont appelés à être régulièrement ensemble, « à faire un », afin que la complémentarité soit et ait un sens. Comment aurait-on pu parler de complémentarité si les deux entités sont égales sur l’échelle des valeurs ?

Dame Nature qui ne fait rien au hasard sait qu’il ne peut jamais y avoir deux capitaines dans un bateau. C’est la raison pour laquelle elle a remis en douceur, dans le calme et naturellement le brassard de capitaine à l’homme pour conduire cette complémentarité qui lui est particulièrement chère. On notera que l’histoire de ce capitanat ne date pas d’hier. De prestigieux historiens racontent que pendant la préhistoire déjà, les hommes allaient à la chasse et les femmes restaient au village, dans les grottes.

La guerre des sexes que nous vivons depuis quelques années nous paraît de ce fait insensée à moins que sa naissance n’ait pour seul but de prendre une part active dans la marche sur la tête de notre monde. On peut spéculer comme les philosophes sur la virilité construite ou avérée de l’homme mais on ne peut pas remettre en cause ce que la justice naturelle a créé. Le soutien que l’homme a de la Nature est si fort que de nos jours, l’on peut noter facilement que même dans les métiers que l’on disait réservés aux femmes, dès que l’homme y met les pieds, il domine.

Demandez aux femmes d’ici et peut-être d’ailleurs pourquoi les grands restaurants du monde sont tenus en majorité par des hommes ? Pourquoi les femmes choisissent-elles majoritairement d’avoir comme gynécologues des hommes ? Pourquoi entre deux salons de coiffure représentés l’un par un homme et l’autre par une femme, elles se rendent par grappes chez l’homme ? Pourquoi l’atelier de couture de l’homme est toujours préféré à celui de la femme ?

Ce n’est pas le patriarcat qui les pousse à faire le choix des hommes. C’est le principe de la justice naturelle basée sur l’équité. Elle est congénitale et agit en elles comme un petit gendarme, les mettant systématiquement sur le bon chemin. Le chemin de la loi naturelle. Le chemin de la complémentarité.

Cette loi qui fait que les femmes préfèrent de loin les doigts de l’homme gynécologue à ceux de la femme gynécologue.

Oh ! Divine Nature !

Abdoulaye Villard Sanogo

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