Le président de la "Plate-forme nationale", Théodore Zadi Gnagna a, dans une note d’information, interpellé le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, afin qu’il se saisisse du dossier sur la reconnaissance « pleine et entière » de sa structure comme centrale syndicale.
« La fête du 1er mai 2023 est placée sous le double signe de la reconnaissance pleine et entière du statut de centrale syndicale de la Plate-forme nationale et de la gratitude envers le gouvernement pour les acquis sociaux importants obtenus en 2022 », informe la note qui explique que depuis 2019 la "Plate-forme nationale" qui a été reconnue au plan légal conformément à l'article 53.2 du code du travail comme Centrale syndicale des travailleurs n'est pas prise en compte par le gouvernement ivoirien.
« La preuve pendant que les 5 autres organisations seront reçues à la Primature en ce 1er mai 2023, la centrale syndicale "Plateforme nationale", dont nul n'ignore le rôle déterminant dans la préservation de la paix sociale dans notre pays, devra encore végéter cette année », explique Zadi Gnagna ajoutant que cette situation est « devenue intenable » pour lui et ses syndiqués.
« C'est pourquoi je voudrais lancer un appel au président de la République pour qu'il se saisisse de notre dossier afin d'y apporter une réponse définitive en réparant l'injustice qui nous frappe », a-t-il appelé.
Malgré cette situation, l’initiateur du 13è mois aux fonctionnaires se dit satisfait des résultats auxquels ils sont parvenus lors des dernières négociations avec le gouvernement. Notamment, l'instauration d'un droit nouveau pour les fonctionnaires à savoir la prime exceptionnelle de fin d'année qu’il considère « à juste titre » comme leur 13è mois.
Il n’oublie pas le secteur privé avec l'amélioration du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et des minima catégoriels. Son souhait, le plus ardent, poursuit-il, c’est de voir les entreprises appliquer effectivement ces différents taux.
Dans le secteur public, il salue la mise en place des cadres de discussions sectorielles dans de nombreux ministères avec le démarrage effectif des travaux.
Lambert KOUAME