Ça bouillonne dans les collectivités territoriales !





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Finies la conférence budgétaire et les longues réunions politiques pour le choix des candidats affilies à des partis politiques. Le stress et la pression sont descendus pour beaucoup. Nos élus à la tête des collectivités territoriales ont, depuis, repris les actions de développement. Il n’y a qu’à faire un tour sur la toile et sur leurs pages Facebook et autres sites internet qui leur sont dédiés pour comprendre qu’ils sont nombreux, les élus qui, en dépit de leurs budgets pas aussi consistants que ceux des grandes collectivités, travaillent à assurer un bien-être à leurs populations. Pour les 234 collectivités territoriales en Côte d’Ivoire, les défis sont grands et les attentes des populations sont énormes. Des populations de plus en plus exigeantes dans un contexte où elles n’hésitent pas à mettre ces acteurs décentralisés en compétition. Et cela, peu importe qu’ils soient à la tête de grandes ou de petites communes. Les Ivoiriens ont la satire et l’humour dans les veines. Comme de vrais analystes, ils ne sont ni silencieux, ni timides encore moins avares quand il s’agit d’attribuer les bons et les mauvais points. A l’ère de la révolution numérique, le redoutable instrument qu’est Internet est le support tout trouvé pour, soit encenser, soit clouer au pilori. Un ami me disait : « C’est à l’aune des exigences des populations qu’on voit l’élu capable... ».

Les élus portés à la tête des collectivités territoriales le savent. Eux qui ont la double responsabilité de non seulement gérer au mieux le transfert de compétence conféré par l’État de Côte d’Ivoire, mais encore et surtout satisfaire leurs

populations.

La dotation en termes de subventions de l’État pour les

collectivités territoriales est certes une bouffée d’oxygène, mais elle n'est pas toute l’oxygène qui permettrait à ces entités de respirer sereinement. C’est d’ailleurs pour cela que l’une des recommandations du rapport annuel sur la gestion financière et comptable des collectivités décentralisées de 2020, a indiqué que « Les collectivités décentralisées doivent poursuivre les efforts d’accroissement de leurs ressources propres. Cela permettra de réduire leur dépendance des subventions de l’État et de mieux assumer leur mission de développement local ». C’est déjà l’heure du bilan ! Puisque les échéances électorales municipales et régionales pointent du nez. Et rien ne semble gagné d’avance. A ce virage aussi important que crucial, chaque mot et chaque action comptent. Et on peut le dire sans se tromper. Ça bouillonne dans les collectivités territoriales. Vous vous en rendrez compte en parcourant ce magazine qui, dans le cadre de sa rubrique « Une population-Un élu » ouvre une lucarne sur la commune de Mankono et son maire Cissé Namory. Que dire de l’interview exclusive du préfet Vincent Toh Bi, de l’entretien accordé par la présidente du nouveau Tribunal de Première Instance de San-Pedro, la magistrate Eugenie Niamien Doukrou pour la rubrique « SERAIL »... Bref, nous avons voulu ce numéro dense et fourni pour qu’il soit à la hauteur de toutes les attentes. Bonne lecture !

 

Par Olivier Valère

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