L’Ong de charité «La Bonté» a procédé, ce dimanche 5 mars 2023, à la grande mosquée de Marcory-Remblais, au lancement officiel de ses activités pour l’année 2023 en présence du parrain, el Hadj Adama Ouédraogo, de l’Imam Cissoko de ladite mosquée et de plusieurs guides religieux musulmans, venus apporter leur soutien à cette jeune organisation, exerçant entre autres, dans le domaine humanitaire et de la lutte contre la pauvreté.
Le président de cette Ong, el Hadj Brahima Sanogo, n’a pas manqué l’occasion pour solliciter le soutien de partenaires et de personnes de bonne volonté afin que son organisation puisse faire davantage en faveur des personnes vulnérables.
«Pour la réussite de ces différentes actions, nous sollicitons la mobilisation et le soutien de tous. Notre souhait est que chaque partenaire, chaque soutien de l’Ong La Bonté nous aide à faire toujours et un peu plus pour nos parents», a appelé Brahima Sanogo, pour qui «assurer le bien-être de tous» est la mission assignée à l’Ong.
Mais avant, il a tenu à énumérer quelques actions menées depuis la création de son organisation en 2017, à savoir les Opérations Ramadan et Tabaski consistant à faire des dons en espèce et en nature à des personnes vulnérables afin de leur permettre de bien passer ces moments de fête, ainsi que les campagnes de sensibilisation contre les maladies. Il a également remercié les partenaires dont l’Association des jeunes musulmans en Côte d’Ivoire (AJMCI), qui ont rendu possible, selon lui, la réalisation de toutes ces actions.
"Pour cette année 2023, nous comptons réitérer toutes nos actions sociales et sanitaires non seulement dans le district d’Abidjan mais aussi à l’intérieur du pays", a-t-il conclu.
L’Imam Cissoko de la mosquée d’accueil de ladite cérémonie a loué l’initiative de l’Ong et souhaité que toutes les associations de bienfaisance fédèrent pour plus de visibilité dans leurs actions.
Pour le parrain, Adama Ouédraogo, la question de l’humanitaire est un grand défi auquel toute la communauté musulmane doit répondre, et ce défi doit trouver des réponses structurelles. Il a assuré sa disponibilité, en tant que personne ressource, à les accompagner et à les soutenir afin que leurs objectifs soient atteints.
En marge de cette activité, une conférence a été dite par Camara Kogochou Lacina, éducateur spécialisé, chargé du suivi-évaluation au programme national de lutte contre la violence basée sur le genre autour du thème, «les enjeux humanitaires de la communauté».
Plantant le décor, il a fait savoir qu’on doit concilier l’islam et les activités professionnelles et sociales.
Définissant l’humanitaire, il a fait savoir que c’est tout ce qui peut ou qui s’intéresse au bien de l’humanité, qui cherche à améliorer les conditions de l’homme. «C’est tout ce qui va agir pour sauver l’humain surtout en situation de crise liée à certains conflits, mais aussi à des crises naturelles», a-t-il ajouté.
Lambert KOUAME