Des délégués du Groupe Solidarité Egalité (GSE) disent ne pas comprendre que l’actuel conseil d’administration de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (Mugefci) ait supprimé certains produits optionnels relativement aux soins médicaux aux mutualistes.
« Pendant que les mutualistes s’attendaient à un retour de la liste des médicaments d’avant la CMU comme l’avait promis lors de la campagne électorale le GSE, nous mutualistes constatons dès janvier 2023, la suppression de certains produits optionnels. Notamment Iv’pharmacie, Iv’pharmacie plus, Iv’santé privilège et bientôt Iv’santé. Des produits qui nous garantissaient une prise en charge correcte et qui nous sont enlevés sans aucune compensation proportionnelle », a dénoncé ce samedi 28 janvier, Lazare Allah, délégué GSE, au cours d’une conférence de presse, tenue à Cocody.
Pour le conférencier, le retrait de ces produits optionnels montre bien «le non-respect de la liberté de choix des régimes par les mutualistes, une obligation des mutualistes à opter pour le régime Ivoir-Santé Plus qui est plus cher, une migration forcée des mutualistes des régimes Ivoire-Santé Plus moyennant 5.000 en plus pour ceux qui n’ont pas Ivoirpharmacie (maintenue seulement pour être accolée à Ivoir’santé) ».
Le conférencier qui avait à ses côtés Lucien Amon, tous des délégués du Gbêkê a également qualifié de «brigandage assurantiel» la suppression de Ivoir’Pharmacie, libre d’accès par tout adhérent à 5.000 FCFA et l’obligation faite aux mutualistes à payer 20.000 et 30.000 FCFA pour accéder à cette pharmacie diversifiée.
De ce qui précède, le délégué estime que l’actuel conseil d’administration ne peut pas répondre aux attentes des mutualistes.
A cet effet, il recommande au Conseil d’administration de revenir sur ses décisions impopulaires qui ne militent pas pour le bonheur des mutualistes, demande d’urgence au bureau du conseil d’administration de restituer les conseils consultatifs locaux, aux délégués statutaires, membres des bureaux consultatifs locaux.
Il interpelle en outre l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIMS) et le ministre de la Protection sociale afin qu’ils se penchent de façon impartiale sur les questions brûlantes actuelle de la gestion de la Mugefci et lance un appel au gouvernement afin d’être très regardant dans la gestion actuelle de la Mugefci pour le bonheur et le bien-être des fonctionnaires et agents de l’Etat.
M. Allah envisage même de saisir les organes de l’UEMOA au cas où il ne recevrait pas de réponse à un moment bien précis, sans donner plus de précision sur la période précise.
Lambert KOUAME