Le ministre Sidi Touré détruit des lieux d’abattages clandestins de porcs à Abidjan





le-ministre-sidi-toure-detruit-des-lieux-dabattages-clandestins-de-porcs-a-abidjan


 Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a détruit des lieux d’abattages clandestins principalement de porcs, samedi 24 décembre 2022, lors d’une visite inopinée effectuée sur plusieurs sites à Yopougon.

Trois endroits réputés pour abattre le porc à Songon ont reçu la visite surprise de M. Touré qui a profité de l’occasion pour sensibiliser les populations sur les dangers d’abattage clandestin des animaux.

« Les meilleurs sensibilisateurs eux-mêmes sont les consommateurs. Chacun est sensible à sa propre santé. Chacun devra faire la police à son niveau. Plusieurs séances de sensibilisation ont été déjà initiées. Nous avons un problème de discipline », a-t-il déploré.

Le membre du gouvernement a demandé à tous ceux qui s’adonnent à cette activité de faire désormais abattre leur animal dans les lieux appropriés comme la Société ivoirienne d’abattage et de charcuterie (SIVAC) à Yopougon.

Selon le directeur des services vétérinaires, Dr Vessaly Kallo, ces endroits insalubres impactent à divers niveaux sur le consommateur notamment au plan de la santé.

«Les maladies infectieuses que nous pouvons avoir, 60% proviennent du porc. Nous avons par exemple, la tuberculose qui est une affection très grave, des maladies parasitaires comme le ténia et un problème environnemental. Un porc, c’est entre 10 et 14 kilogrammes de matière fécale et entre 5 et 8 litres de sang », a expliqué Dr Kallo.

A l’en croire, si l’animal est contaminé par la tuberculose, c’est huit litres de sang qui seront déversés dans la nature pour contaminer plusieurs personnes.

Outre, ces lieux d’abattage, le ministre a effectué des saisies de poulets vendus aux abords des routes appelant les populations à faire l’achat de leurs volailles dans les lieux appropriés.

«Il faut faire attention à ce qu’on vend dans les carrefours même les poissons. Ce n’est pas un endroit approprié. Le poulet peut avoir des maladies », a-t-il prévenu.

Conformément au décret n° 93-312 du 11 mars 1993 fixant les conditions d’exercice des professions touchant au commerce des animaux, des denrées animales et l’origine animale destinée à la consommation humaine, à l’approche des fêtes de fin d’année, le ministère des Ressources animales et halieutique a interdit la vente de volailles vivants aux abords des grandes voies, des carrefours, dans les quartiers ou autres sites en dehors des marchés.

(AIP)

En lecture en ce moment

Atelier de réflexion sur la gestion des infrastructures sportives : le ministre Adjé Silas Metch appelle à la mise en œuvre des recommandations

Renforcement de la coopération sécuritaire : Des commandants des forces américaines en visite en Afrique de l’Ouest