Le président de la CEI satisfait de l’engouement des jeunes pour l’opération de révision de la liste électorale
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections), Coulibaly-Kuibiert Ibrahime a effectué ce samedi 03 décembre 2022, une visite de terrain dans des sites d’enrôlement dans le district autonome d’Abidjan à mi-parcours de l’opération de révision de la liste électorale qui a débuté le samedi 19 novembre 2022 pour s’achever le 10 décembre 2022.
Il s’est réjoui de l’engouement des jeunes pour cette opération et saisi l’occasion pour mettre en garde sur les auteurs de transhumance qui encourent des peines d’emprisonnement.
« Et c’est avec beaucoup de joie que je constate un engouement certain. Et ma joie est d’autant plus justifiée par la présence des jeunes. Vous voyez, ils sont tous là, et ils sont des jeunes. Les agents enrôleurs nous affirment qu’effectivement bon nombre de jeunes viennent dans nos centres d’enrôlement et c’est une satisfaction. Parce que c’est vrai que la population vient se faire enrôler. Mais il faut que la matière électorale intéresse les jeunes. Ceux qui sont l’avenir et je crois qu’ils l’ont compris. Ils sont tous là. De Yopougon au Plateau, et dans tous nos centres d’enrôlement, on sent un engouement des jeunes », a déclaré le président de la CEI au terme de sa visite.
Tout en félicitant qui se sont fait enrôler parce qu’ils ont « bien fait de répondre à l’appel de la nation, M. Kuibiert a exhorté « ceux qui ne sont pas encore venus s’enrôler à venir s’enrôler », assurant, en outre que l’opération est gratuite.
Le premier responsable de la CEI a toutefois rappelé que l’enrôlement ne doit se faire que dans le lieu où réside le pétitionnaire. « Alors il ne faut pas croire, qu'on peut s’inscrire partout. On peut s’inscrire, et le choix se fait entre trois éléments quand on est sur le territoire national. C'est-à-dire son domicile, à défaut sa résidence et à défaut son lieu où on paye ses impôts », a-t-il expliqué, rappelant que l’auteur de transhumance sera sanctionné d’une peine d’emprisonnement de six mois à douze mois et d’une amende de cent mille francs à un million de Francs CFA.
Il a en sus rassuré que le système mis en place par sa structure va permettre d’identifier « petit à petit » tous ceux qui sont dans la transhumance.
Lambert KOUAME