Une vue des participants
Le Laboratoire national de la santé publique (LNSP) a organisé ce mercredi 23 novembre 2022, une double cérémonie de présentation des résultats du programme de certification des points d’offres de service de dépistage à l’affection VIH et de remise de certificats de réussite et attestation de compétence à 131 acteurs des organisations opérants dans le secteur de la lutte contre le SIDA.
Cette rencontre qui avait pour but de contribuer à l’amélioration continue de la qualité des activités de dépistage du VIH SIDA permettra, selon les initiateurs de sensibiliser à l’amélioration de la qualité de dépistage par les tests rapides
« Nous avons mené certaines activités qui ont prouvé que l’offre de service qui est délivrée dans ces poste de services sont de bonne qualité ou non. Nous avons réuni aujourd’hui, ceux qui ont bien travaillé. Nous allons échanger pour voir comment améliorer la prestation que nous délivrons aux populations. Quand vous dites que quelqu’un est VIH positif, il faut que nous sachions qu’il est vraiment positif. C’est une démarche d’amélioration continue de la qualité des services que nous offrons aux populations », a expliqué Dr Touré Aisseta de l’LNSP.
Elle a ajouté qu’après la récompense des meilleurs, un suivi se fera pour les centres qui n’ont pas pu avoir de certificat, afin qu’à la fin de ce programme, la totalité des centres de dépistages offrent des services de qualité.
Les récipiendaires ont dit leur joie de voir récompenser leurs efforts dans la lutte contre le VIH SIDA. C’est le cas de Mme Koffi, directrice exécutive de l’ONG Aprosam, une organisation communautaire de santé et de développement qui a salué cette initiative. « chaque année, nos responsables évaluent les activités que nous menons. Je suis heureuse de la reconnaissance de notre travail. Auparavant, nous n’avons jamais été récompensé pour la qualité de notre travail afin de nous encourager à continuer sur la bonne voie », a-t-elle dit, reconnaissante.
Dr Adjé Christiane, au nom du bailleur CDC, une agence du gouvernement américain qui accompagne le projet de lutte contre le VIH depuis 2004 avec le Pepfar, a marqué sa satisfaction pour ce « bon programme de transition », nouveau modèle de transfert d’une activité à une structure locale qui l’a menée jusqu’à terme.
« A travers ce programme, nous voulons nous assurer que les points services donnent des résultats VHI de qualité aux patients avant de les mettre sous traitement. Nous sommes contents et nous voyons aussi en train de voir comment élargir le programme à l’échelle national pour que le dépistage et le personnel soient certifiés pour le bien-être des patients », a-t-elle mentionné.
Solange ARALAMON