Ne dit-on pas souvent qu’un homme amoureux peut décrocher la lune pour sa campagne. Que ne ferait-il pas alors, lorsqu’il est blessé par amour ?
Un Ghanéen, réparateur de machine à coudre n’a toujours pas digéré le "goumin" (déception amoureuse) que lui infligé son désormais ex-femme qui l’a quitté parce que, Kwadio Boadu, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’arrive plus à subvenir à ses besoins.
Lors d’une conversation sur SVTV Africa, une chaine de télévision ghanéenne, le réparateur, encore meurtri, murit le plan « machiavélique » de travailler dur pour blesser celle qui l’a nargué alors qu’il l’a faite venir en ville.
« C’est vraiment douloureux. Ma femme est devenue plus belle après un certain temps à Acra. Puis elle a trouvé de nouveaux amis et a commencé à sortir, et les choses ont changé. Le premier jour où je l’ai vu en short, j’ai su que c’était la fin. Elle a vu les maisons des gens et elle a commencé à me snober. Je l’aime toujours, alors je travaille dur pour prospérer, pour voir si elle reviendra », a-t-il affirmé. De bonnes intentions pour celui qui entend mettre sa famille à l’abri du besoin, pourrait-on penser. Que non ! L’homme n’entend pas reprendre sa femme si les choses reprennent de plus belle. Bien au contraire, il entend lui rendre le mal qu’elle lui a fait.
« Je ne la reprendrai pas, mais je le fais, juste pour la blesser », a-t-il martelé, conseillant même aux hommes d’ « épouser les femmes de la ville pour éviter de divorce à l’avenir ».
Daniel Bini (stagiaire)