Les obsèques de Bernard Abou Koffi Binlin Dadié, "père de la littérature ivoirienne", décédé à Abidjan le 9 mars à l’âge de 103 ans, ont démarré depuis lundi, par des hommages à la plus grande figure de la littérature ivoirienne.
Ces funérailles seront marquées tout d’abord par des visites et des condoléances à la famille qui seront ouvertes par les politiques, à travers des "Témoignages inédits et animations" du Front populaire ivoirien (FPI), mercredi, suivi jeudi, par le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).
Par la suite, il est prévu un "hommage artistique" sous la houlette du dramaturge Bienvenu Neba. L’Académie des sciences, cultures et arts de l’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD) lui emboîtera le pas, le 8 avril, au sein de l’Ecole normale supérieure (ENS) avant l’hommage de la République, le 10 avril au Palais de la culture.
Ce même jour, une veillée est prévue à la cathédrale Saint-Paul du Plateau suivie, le lendemain, de la levée de corps et de son inhumation le 12 avril, au cimetière municipal d’Adjamé-Williamsville.
La Côte d’Ivoire et particulièrement l’ensemble des plus belles plumes, écritures et signatures d’ouvrages littéraires entendent rendre un hommage digne et mérité à celui qui aura marqué la littérature africaine.
Bernard Abou Koffi Binlin Dadié, fils de Gabriel Dadié compagnon de lutte du président Félix Houphouët-Boigny est né le 10 janvier 1916 à Assinie.
Figure de proue de la littérature ivoirienne, il est un auteur prolifique qui aborde tous les genres littéraires. Notamment la poésiele,le roman, en passant par le théâtre, les chroniques, les contes traditionnels.
Il a présidé, pendant la crise ivoirienne, le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), créé le 2 mars 2006 à Abidjan, une fédération de partis politiques et d’organisations de la société civile.
Solange ARALAMON