14ème édition de Ciné Droit Libre Abidjan : Pour sensibiliser les populations sur la lutte contre la corruption





14eme-edition-de-cine-droit-libre-abidjan-pour-sensibiliser-les-populations-sur-la-lutte-contre-la-corruption

Yacouba Sangaré, cordonateur général de Ciné droit libre Abidjan



La 14ème édition de Ciné Droit Libre, festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression, organisée par l’association « Ciné Connexione »,  en collaboration avec l’association Semfilms et le Goethe-Institut se tiendra du 16 au 19 novembre 2022, à Abidjan, selon un communiqué dont pressecotedivoire a reçu copie.

Il a pour objectif de promouvoir, à travers le cinéma, les droits de l’Homme et la liberté d'expression. Cette année, le festival aura pour thème principal : « Corruption : le nouveau terrorisme ?». Il s’agit, selon le coordonnateur général de Ciné Droit Libre Abidjan, M. Yacouba Sangaré,  de sensibiliser les populations sur les méfaits de la corruption et la nécessité absolue de lutter contre ce fléau qui constitue une menace pour la société. 

A lire aussi: Transport aérien : La compagnie nationale ivoirienne renforce sa flotte avec l’acquisition de deux nouveaux avions

L’événement, placé sous le parrainage du ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Bi Ballo, aura comme invités, deux réalisateurs, à savoir  l’Allemand Markus Schmidt et le Burkinabè Abdoulaye Diallo. Au total, une dizaine de films, essentiellement, des documentaires engagés seront projetés. Ce sont entre autres « Lybie, les centres de la honte » de Sara Creta ; « Watba » de Gideon Vink (Pays-Bas-Burkina Faso) ; « L’art pour tous » de Désiré Téhua (Côte d’Ivoire) ; « Mali Orchestra » de Markus Christian Schmidt (Allemagne) ; « La République des corrompus » de Salam Zapamligré (Burkina Faso) etc. Sans oublier « Pain pétrole et corruption » de Remy Burkel, Denis Poncet (2015), 90min

Le festival sera meublé par une série d’activités  que sont les projections de films suivies de débats au Goethe-Institut, à Yopougon Attié ( Grin Le Golf, situé derrière le cinéma Dialogue), Koumassi ( Quartier Divo et Cité Houphouët-Boigny) et dans trois établissements scolaires (Cours secondaire Plateau, Cours secondaire Yopougon et Cours secondaire Koumassi).

Il est prévu aussi une rencontre anti-corruption avec les populations  à la Maison Blanche de Koumassi (jeudi 17 novembre), un atelier de formation des leaders de jeunesse sur les outils pour lutter contre la corruption au Foyer des jeunes de  Koumassi (vendredi 18 novembre 2022), un master class sur le documentaire à l’Université virtuelle de Côte d’ Ivoire (jeudi 17 et vendredi 18 novembre 2022), un panel sur la migration avec le GOSMICI (Groupement des organisations de la société civile pour la migration) au Foyer des jeunes de Koumassi (samedi 18 novembre 2022), une soirée spéciale sur la migration à la Cité Houphouët-Boigny de Koumassi (samedi 19 novembre 2022)

Cette édition aura aussi au programme, un concours de slam sur la lutte contre la corruption ( la finale est prévue le samedi 19 novembre 2022 au Goethe-Institut), une journée dédiée aux enfants pour marquer la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant avec au programme : une animation autour du livre avec l’association Boîte à Livres, un concours de slam pour enfants et une projection de films. (Goethe-Institut, samedi 19 novembre 2022), un tournoi de football à Koumassi, une opération coup de balai à la cité Houphouët-Boigny de  Koumassi  et le  spectacle de clôture sur le slam au Goethe-Institut.

Pour cette 14ème édition, Ciné Droit Libre Abidjan bénéficie de l’appui du Goethe-Institut, de l’Ambassade de Suisse en Côte d’Ivoire, du ministère de la Promotion de la Bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption et e plusieurs autres organisations partenaires.

 Créé en 2005 au Burkina Faso, Ciné Droit Libre est un festival de films sur les droits humains et la liberté d’expression. Sa vocation est de promouvoir les droits humains et la liberté à travers le cinéma. Son principe est : un film-un thème-un débat. Le festival se veut une tribune de visibilité pour les films engagés qui sont interdits ou censurés en raison de leurs thématiques qui dérangent.

Solange ARALAMON

 

 

 

 

En lecture en ce moment

Editorial de Sam Wakouboué : Et de trois pour Gbagbo!

Congrès pour la justice et l’égalité des peuples : Charles Blé Goudé désigne ses plus proches collaborateurs