une vue des auditeurs en compagnie des initiateurs du séminaire
L’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI) de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer d’Abidjan (ARSTM) accueille une vingtaine de participants originaires de 13 Etats de la CEDEAO et de la CEEAC du 24 au 28 octobre 2022, dans le cadre d'un séminaire de formation sur le « ciblage et contrôle des conteneurs ».
La cérémonie d’ouverture a eu lieu le lundi 24 octobre 2022 en présence du directeur de l’ISMI, le colonel Abé Aké Lazare et du coordonnateur régional adjoint pour l’action de l’état en mer, Inspecteur général des douanes françaises, représentant le chef de projet de la coopération française à l’ISMI Laurent Rinjonneau.
Le Colonel Aké Lazare a rappelé qu’en Afrique de l’Ouest et du Centre, les ports sont le principal point d’entrée et de sortie des flux de marchandises, et à moindre échelle, des personnes. Leur importance est donc stratégique pour l’économie africaine.
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L’organisation de ce séminaire s’inscrit à cet effet, dans la perspective d’offrir un cadre pour le renforcement des capacités des structures et services en charge du recueil, de l’analyse et du traitement de renseignements en vue du ciblage des opérations à risques sur les conteneurs.
«L’efficacité d’une stratégie globale de sécurisation repose bien évidemment sur les moyens opérationnels et l’adoption d’un cadre juridique adéquat, mais également sur la capacité des différents acteurs à collecter, analyser, et diffuser l’information afin de cibler les risques, définir des stratégies de lutte et orienter les interventions. C’est fort de cette perception que les résolutions du Sommet de Yaoundé ont mis l’accent, certes sur la formation, la coordination des interventions, mais aussi sur le partage des informations et le renseignement », a fait savoir le directeur de l’ISMI.
Notons que cette formation vise à mieux maîtriser les risques que le transport maritime par conteneurs fait peser sur la sécurité dans la sous-région. Cela, en termes de trafic de stupéfiants, de contrefaçons de médicaments, d’armes, et d’espèces animales ou végétales protégées. Mais aussi pertes des ressources budgétaires pour les Etats où le risque sécuritaire menace sur la sûreté des installations portuaires.
Solange ARALAMON